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dr011Delie ou vingt chaudières de locomotives peuvent être en montage. On compte dans ses dépendances une dizaine
de machines-outils dont quatre grands découpoirs et
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CHEMINS DE FER ANGLAIS.
CHEMINS DE FER ANGLAIS.
une
riveuse a. vapeur de Garforth. Presque tout se rive mécaniquement chez M. Stephenson. En face de la chaudronnerie, séparée par une Petite cour, est une vieille forge de vingt feux, plus quatre fours à souder et deux pilons Nasmith. Viennent enfin des. ateliers de peinture et de menuiserie qui
n'ont pas d'importance, et un atelier supplémentaire de montage pour huit tenders; il n'y a pas de fonderie. La construction de M, Stephenson est digne de sa réputation, son montage est très-soigné, son ajustage très-fini, sa forgé est bonne comme matière et soudure ; mais les pièces en sortent très-grossières, selon l'usage anglais; il y a beaucoup à faire pour l'ajustage, surtout sur les roues
qui sont burinées et limées à la main dans des proportions qui étonnent. Les machines en chantier, lors de ma visite, appartenaient à beancoup de systèmes divers et s'exécutaient sur des plans remis par les compagnies. Plusieurs étaient munies de foyers Cudworth. M. Stephenson construit aussi des petites machines de bateaux : comme objet de curiosité, ou voyait chez lui le célèbre ,nocket, du concours de Liverpool,. que l'on conserve par intérêt historique et une petite locomotive de luxe destinée au vice-roi d'Égypte qui la conduira, dit-on, lui -même. Elle n'a de particulier que sa profusion de dorures, de peintures et de sculptures sur fond blanc. Hawthorn, à Newcastle.
L'atelier ne répond pas à l'idée qu'on se fait de ce constructeur dont les (euvres ont toujours été si bien limées et polies. C'est une suite de vieux bâtiments irréguliers, divisés, inégaux, mal éclairés, sans dégagements, meublés de vieux outils, qui semblent devoir disparaître avec leur fondateur aujourd'hui très-âgé et toujours courageux. Ce-
machines, pendant cet atelier fournit encore de très-belles Great-N orthern ; il est notamment la locomotive express du qui savent produire des un exemple de ces ateliers anglais merveilles avec peu de moyens. 50
Armstrong, à Elswilc, près Newcastle.
et ses appareils
Ce constructeur célèbre par ses canons 6 kilomètres hydrauliques, a des ateliers de premier ordre, à
chemin de fer et la de Newcastle ; ils s'allongent entre le d'une houillère;
Tyne, en aval de la ville et à quelques pas ateliers consistent en sa position est donc privilégiée. Les réguliers, paraldeux longues lignes de beaux bâtiments détache une voie lèles au fleuve ainsi qu'au railway d'où se lignes d'ateliers; à la longeant la rue séparative des deux côté est une moitié de cette ligne sont les bureaux, d'un cubilots qu'on ne visite pas, puis magnifique fonderie à six les canons d'immenses ateliers de forges et d'ajustage pour de l'autre côté des dont l'entrée est pareillement interdite: paraissent soufbureaux sont les ateliers de mécanique qui auxquelles M. Armstrong confrir du voisinage des armes d'abord, sur la rive de sacre ses soins trop exclusifs. Ce sont fer et que sépare la Tyne, deux longues halles presque tout en La première le port d'embarquement, muni de deux grues. outillage chaudronnerie contenant son halle, en entrant, estla hydraulique
- la
dont quatre grands découpoirs et un riveur outilseconde est l'atelier de montagne où est aussi le gros desservies lage de première puissance. Ces deux halles sont l'air. Sur la sesur toute leur longueur par des grues en sont une
conde ligne de bâtiments, séparée par la rue, d'ajustage où forge de quarante feux, puis le grand atelier maisons de plus d'une centaine d'outils des meilleures dans un ateLeeds et de Manchester, sont entassés comme face lier vieux de vingt ans. Entre la forge et l'ajustage, en servant de du port, sont les chaudières et les machines moteur général à l'outillage.