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DU GISEMENT ET DE L'EXPLOITATION
DÉ L'OR EN cAuronmE.
de l'élève dit bétail; êt du Cointiteree de SiiifS et de peatiX desséchées. Anjourd'hiti les moines de Saint-Dôniiniqüe ont cÎiru,ls
abondance et d'une richesse incomparable ces minerais, elle les avait placés non loiii de la mer, sur le rivage des
Indiens ont pris la fuite. Une société nouvelle est Sortie dé ce' solitudes. La Californie compte aujourd'hui 400.000 âme de
race blanche. San-Francisco, qui en 1845 avait à peine 15o
habitants, est à cette heure une cité superbe de plus de 8o,000 âmes ; sur les fleuves intérieurs du Sacramento et du San-Joaquin vont et viennent de nombreux bateaux à vapeur, un service régulier de postes et de télégraphie éleétrique, s'étend sur tout le pays, et va rejoindre à travers les déserts des grandes plaines leS États de l'Est de américaine. Du port de San-Francisco; juSqu'alors perdu hors des grandes voies de cOmineree, partent maintenant et deux fois par mois des services réguliers de navires à voile et à vapeur se rendant aux ports principaux dit Paci. fique, en Amérique; ex i Chine nu au Japon. San.Francisc6 voit arriver tous les ans 2 S' à 30. 000 émigrants, alors qu'il n'en voit partir que 12 à ili.000. Il a reçu ou expédie en 1862, 1682 navires jaugeant ensemble 538. ooe tonneatix, et pendant la même année son commerce d'exportation s'est élevé à la somme de 50.858. 000 dollars;. soit environ 270 millions de francs. Tel est aujourd'hui le mouvement établi sur ces côtes naguère désertes. Toute cette activité merveilleuse dans sa jeunesse, ces ports remplis de navires, ces cités opulentes, ces voies de communication si rapides et si sûres, tout ce grand spectacle, le citoyen américain le montre avec orgueil à retrait:. ger, comme l'oeuvre de son génie. Certes, on ne saurait
méconnaître la puissance de cet esprit d'entreprise hardi et énergique qui caractérise l'Américain du Nord, mais dans l'étude de ce prodigieux développement de la Californie, II faudrait tenir compte des admirables conditions physiques de là contrée. La nature l'avait, en effet, dotée de minerais d'or
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fleuves navigables, sons tin climat doux et salubre, an indieu d'une contrée fertile, sillonnée par de nottibretii cour S d'eau, et couverte de Magnifiques fôr6iS', réunissant airiSi au pied mémé des minerais tout ce qui était tiédeSSairé à létir exploitation. Ce'S rithesses, si longtemps perdues sous la domination d'Un petiple indolent et salis ressources, Vinrent entré les mains d'une nation hardie aux entreprises, actiVe et industrieuse. La métallurgie de l'or fut bientôt transformée. Les anciens procédés d'exploitation furent abandonnés, et remplacés par des méthodes tout à fait nouvelles, aussi remarquables par la hardiesse de lent conception que par la grandeur de leurs résultats. C'est Ce double fait u la richesse et Cie l'heiireuse Situa-
tion des mines d'or d'un côté, et des grands progrès de l'exploitation de l'antre, que je theitherai surtout à faire connaître:
Dan le voyage que je viens de faire; j'ai visité toute la portion de là Californie gni est comprise du sud au nord, entre le Mariposa River et le North-York Yuba River, et de l'ouest à l'est, entre les fleuves du Sacramento et du San-
Joaquin, et une ligne qu'on aurait en joignant les bords occidentaux du Pyramide - Lake et du Walker's - Lake (Pl. VIII). C'est à cette portion du territoire (pie s'appliqueront lès notes qui vont suivre. Je les répartirai en plusieurs chapitres.
Je ferai d'abord connaître, et d'une manière générale, la situation géographique; le Sol et le climat de la Californie. J'indiquerai la constitution geblogique de la contrée, insistant principalement sur les caractères des gisements aurifères. Je Suivrai l'extraction dé l'or sur chacun de ses gitéS, et terminerai enfin par quelques indications s'Ida production générale du précieux métal.