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BULLETIN.
BULLE'TIN,
Milles -de Je IN9rWelle-Galles du Sud. L'exploitation des mines a sensiblement progressé pendant l'an-
née dqo dans les mines de la Nouvelle-Galles du sud, en Australie. La production de la houille était jusque-là restée circonscrite dam le bassin de la rivière Hunter, dont le port est Newcastle. De nouveaux gisements ont été mis en exploitation au sud, et notamment dans la province d'Illawara, à Bellambi. Cette houillère a pris récemment un développement inattendu qu'elle doit au chômage des mines de Newcastle, dont les ouvriers se sont mis en grève dans le but d'obtenir une augmentation de salaire. L'exploitation de l'or s'est élevée au chiffre total de 1.878.588 liv, sterl., dont voici les éléments Poudre d'or. Souverains frappés à Sydney. Lingots
115.402 liv. ster. 1.579.920 183.266
Une partie de cette exportation provient du remboursement en e%*m aps quantités de poudre d'or envoyées de Melbourne à la jpippgie de Sydney. La production spéciale de la colonie de la Nouvelle-Galles se compose de l'or apporté en ville par les escortes, et en 1860 sa valeur a été de 1,359.825 liv. sterl. Io sh., soit 34.555.558 francs. A cette
somme, il convient d'ajouter les quantités que les diggers transportent eux-mêmes et qui sont évaluées à un dixième du chiffre total, Ce serait donc à. c.,o.000 liv. sterl. que s'élèverait le résultat des exploitations aurifères dans la Nouvelle-Galles. La production de l'or y serait bien plus considérable si le nombre des travailleurs augmentait dans cette colonie, dont les mines sont aussi riches que celles de l'État de Victoria. (Extrait d'une lettre adressée à M. le ministre des affaires é,trangères par M. SENTIS, consul de France à Sydney.)
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Mines de bouille des environs de Pékin. Revenu depuis hier seulement des voyages que je viens d'accomplir, l'un en Mongolie, l'autre aux houillères de Chuan-ché-téou ,
je ne puis vous communiquer, avant le départ du courrier, qui doit avoir lieu demain, le *rapport détaillé que je compte adresser à S. Exc. M. le Ministre de l'agriculture ; mais je crois devoir, en ce qui concerne la visite des houillères voisines de Pékin, objet
de la misson spéciale dont j'étais chargé, ne pas attendre plus longtemps pour vous dire très-succinctement l'opinion que j'ai pu m'en former.
Des trois gisements visités par moi, et qui sont ceux de Yutchéou, de Ki-min-ii et de Chuan-ché-téou, deux me paraissent répondre, par la qualité de la houille qu'ils fournissent, aux exigences de l'industrie et de la marine à vapeur. Tous deux pourraient être, ainsi que vous le montreront les détails et les chiffres que j'aurai l'honneur de vous exposer en même temps que les échantillons que j'ai rapportés, l'objet d'une spéculation très-lucrative pour l'industrie européenne et très-avantageuse pour la marine.
Je crois que, même dans l'état actuel des choses, on pourrait obtenir la houille de Chuan-ché-téou, rendue à Ta-kou, à un prix inférieur d'un cinquième au moins au prix des charbons de première qualité d'Angleterre; mais si l'industrie européenne était mise à même d'appliquer à l'exploitation de ces mines les moyens d'action qu'elle emploie en France et en Angleterre, je ne doute pas qu'elle pût rendre cette houille, ainsi que celle de Yu-tchéou, à un prix tel que, même à Shanghaï, elles ne fissent une concurrence redoutable aux houilles de Cardiff et de ]Newcastle.
(Extrait d'une lettre de M. E. Simon, chargé d'une mission agricole en Chine, ai octobre 1862.)
Sur le même sujet. ... M. Simon, commissaire agricole de France en Chine, vient de revenir à cette légation de son second voyage aux houillères des localités avoisinant cette capitale. J'ajouterai seulement à son l'apport qu'il se fait une idée exagérée des dépenses qu'il faudrait
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