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FABRICATION DU COKE
EN BELGIQUE ET EN PRUSSE.
chauffé dans les carneaux de sole sont trop grandes et trop espacées, en sorte que le mélange nécessaire à la combustion parfaite des fumées ne se fait pas bien. Nous avons pu nous en rendre compte en observant les conduits dans un four à moitié démoli. Partout où il se présente dans la circulation un coude brusque, la destruction des parois était très-nettement accusée, ce qui tient évidemment à ce qu'en ces points
sés, qui sont une modification de l'ancien système Brun-
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la résistance éprouvée par le courant rendait le mélange plus parfait et par suite la chaleur plus forte. 8° La construction est compliquée à cause des voûtes et les frais d'établissement considérables. L'existence des deux étages superposés complique les travaux d'un remaniement préalable du sol de l'usine.
faut (fig. 15 à 17, Pl. I). On peut voir par cet exemple combien il importe, dans une usine considérable, d'établir une fabrication convenable du combustible des hauts fourneaux. En effet, bien que l'appareil de M. Smits laisse encore à désirer sous bien des rapports, comme nous le montrerons plus loin, sa substitution au système primitif économise sur les
états antérieurs to à 12 p. ioo du coke employé par an dans les sept hauts fourneaux. Les gaz de la houille char-
gée dans le compartiment A s'en vont par une ouverture a pratiquée dans la paroi du fond et descendent par le carneau B ménagé dans cette paroi jusque sous la sole du compartiment adossé. Ils pénètrent par l'ouverture b
9° Enfin la longueur des soles rend très-pénible le dé-
dans les trois galeries CCC en chauffant ainsi cette sole. De
fournement du crochet qui est du reste inférieur au décha,rgement mécanique. La longueur des manoeuvres refroidit considérablement le four et l'accès prolongé de l'air par la porte ouverte produit un déchet sensible.
là une ouverture c les conduit dans les carneaux latéraux D qui occupent la largeur totale du massif et ils s'en vont
En résumé, pour comparer les deux systèmes à deux
paroi latérale de droite comelète pour se rendre à la che-
étages que nous venons d'examiner ; si le four Fromont n'avait pas l'inconvénient irremédiable de l'encrassement rapide
minée E'. Les conduits rectangulaires o servent à l'introduc-
enfin par E à la cheminée. Les gaz du compartiment A' font un trajet analogue et chauffent ainsi la sole du four A et la
des conduits verticaux, et celui de la destruction et de la reconstruction difficile et coûteuse des soles supérieures, il serait bien préférable au four G endehien, car il présente
tion dans les carneaux de la paroi intermédiaire, de l'air nécessaire à la combustion des gaz. On peut les boucher plus ou moins au moyen d'une brique. Les portes qui sont en fer garni à l'intérieur d'une maçonnerie réfractaire sont
un chauffage bien mieux organisé. A notre avis il faut rejeter les deux appareils.
soigneusement lutées et présentent deux ouvertures que l'on ferme aussi hermétiquement que possible et qui ne sont des-
Nous ne croyons pas au reste que les fours Gendebien existent ailleurs qu'à Montigny et, là même, on est d'avis qu'ils ne rendent pas en qualité et en quantité ce que donneraient des fours à deux portes et à déchargement méca-
tinées qu'à permettre d'observer l'intérieur du four pour voir où en est l'opération. On a soin de les boucher parfaitement aussitôt que l'on s'est assuré de l'état de la charge.
nique.
Fours Smits. - Après de nombreux essais comparés sur les fours Fromont, Dulait, etc., M. Smits, directeur-gérant de l'usine de Couillet, s'est décidé à y remplacer les fours ovales par des fours prismatiques, à une porte, ados-
Malgré ces précautions, les fissures qui ne tardent pas à se former dans la maçonnerie livrent à l'air un accès plus ou moins facile dans l'intérieur du four lui-même. De fortes armatures en fer traversent horizontalement la maçonnerie dans les intervalles qui existent entre les fours. Sous les
carnaux de sole existent des fondations en maçonnerie