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FABRICATION DU COKE
EN BELGIQUE ET EN PRUSSE.
de houille un peu maigre. Cela peut avoir de très-grands inconvénients dans le bassin de Charleroi où l'on a intérêt à prendre pour la fabrication du coke cette dernière qua-
grasse. La cuisson dure 48 heures. Le rendement est environ de 75p. 100. Fours Datait. M. Dulait, fabricant de coke de Charleroi, qui a construit des fours dans diverses usines du bassin, et
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lité. Si l'on n'avait pas la production actuelle du puits
n° 6 de Marcinelle les frais d'achat de charbon pour les fours Smits seraient très-grands. 40 Enfin le défournement au crochet, quoique bien moins
coûteux et moins pénible que pour les fours Fromont et Gendebien, à cause de la moindre longueur des soles, présente encore des désavantages sur le déchargement mécanique. Pl. I.-Les Fours de la société de l'Espérance, fig.18 et gaz de la houille chargée dans le compartiment A trouvent
près de la voûte, cinq ouvertures par lesquelles elles pénètrent dans les carneaux B qui les conduisent sur la sole ; ils chauffent cette sole et vont à la cheminée C. Les trois compartiments qui constituent une batterie avec le premier sont placés comme le montre la figure, chacun d'eux ayant sa cheminée. Il faut remarquer que les divers carneaux B n'ont pas la même largeur. On les construit ainsi dans le dessein de diminuer l'inconvénient que présente l'arrivée des gaz sous la sole en divers points de la galerie G. De cette façon, les largeurs des carneaux augmentant progressivement la porte, on obtient, au commencement de G, le débouché de la masse principale des gaz. Quoi qu'il en soit, le chauffage de la sole ne se fait que bien imparfaitement, et si l'on a adopté ce système, c'est que la hauteur des fours étant très-considérable par rapport à leur largeur, le chauffage des parois latérales a paru plus important que celui des soles. La disposition du massif permet l'installation très-facile d'une chaudière horizontale. Le trajet des gaz étant très court, cette chaudière est parfaitement chauffée.
On charge 45 hectolitres par compartiment, ce qui est très-considérable. La houille est un peu plus que demi-
notamment à celle du Châtelet près Châtelineau, s'est donné en établissant son système, fig. i à 5, Pl. Il, deux buts à remplir : i° régulariser et diriger à volonté la combustion des gaz dans les carneaux qui chauffent la sole et les parois. Ce but n'est en effet que fort incomplétement rempli dans tons les appareils que nous avons décrits jusqu'à présent et qu'il nous reste à décrire ; 2° faire un four pouvant servir à carboniser les houilles plus maigres que celles de la qualité demi-grasse, que l'on rencontre dans le bassin de Charleroi en grande abondance. Pour la carbonisation des houilles maigres, il est indispensable, comme nous l'avons déjà dit, d'avoir dans le four au moment du chargement une température considérable. Pour cela, la première condition est d'avoir fortement chauffé les parois et la sole pendant l'opération précédente ; elle est satisfaite par une introduction régulière et
suffisante d'air dans les carneaux. La seconde est de refroidir
le moins possible le compartiment pendant le défournement ; elle est'remplie si le four est à une porte et si les gaz gui le chauffent proviennent en totalité d'un autre. Il sera nécessaire aussi de donner aux fours peu de largeur, afin que la
chaleur initiale puisse pénétrer rapidement toute la charge. On aura ainsi cet autre avantage, de permettre à la masse un jeu moindre lors du boursouflement des matières bitumineuses, et par conséquent de provoquer contre les parois une pression utile à l'agglomération. Toutes ces conditions sont remplies dans l'appareil adopté par M. Dulait. Il ne peut être considéré comme un vase clos, car lors même qu'il n'y a dans la porte aucune ouverture, les fissures qui se déterminent bientôt dans la maçonnerie introduisent toujours de l'air dans le four lui-