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FABRICATION DU COKE
roi de droite ne serait pas chauffée si on le disposait COMME
les autres, On se contente de le retourner ; sa paroi de droite est alors chauffée par les galeries D ; quant à sa paroi
latérale de gauche elle est chauffée par le contact avec le compartiment voisin de gauche. Il se trouve qu'en somme le four de gauche du couple extrême de droite est le plus chauflé.
La disposition des fours les laisse tous dépendant les uns des autres, ce qui est mauvais lorsqu'on a à effectuer une réparation. De plus, lorsqu'on décharge le compartiment A, la paroi p du voisin n'est plus chauffée que par la moitié des gaz qui chauffent la paroi p' ; la paroi de droite du four de gauche n'est plus non plus aussi bien chauffée que pendant le cours de l'opération. Le défournement n'est heureusement pas long, car cela pourrait altérer notablement la qualité du coke. L'air a accès directement dans le four par des trous pyramidaux que l'on peut boucher plus ou moins au moyen d'une glissière en fonte. La sole étant légèrement inclinée et les parois un peu évasées du côté où sort le coke, les ouvertures situées du côté du refouloir sont moins grandes que celles du côté opposé ; aussi les premières sont-elles fermées par une porte unique tandis que les autres sont fermées par deux portes superposées. Cela a pour effet de diminuer la pesée suries gonds.
La charge est de 5. ion kil. La durée de la cuisson de 24 heures. Le rendement est de près de 75 p. ioo. Le coke obtenu est dur, un peu noir, très-dense. Il se vend 20 francs la tonne. Le déchargement et le chargement d'un four durent 2o minutes. Six hommes sont occupés à pousser au cabestan pendant qu'un septième arrose le tas qui s'avance. Ils se réunissent ensuite à ce dernier pour achever l'extinction et renverser le saumon. On leur donne franc par tonne de coke. Ils en livrent à peu près 25 par jour, provenant de 7 fours.
EN BELGIQRE
EN PRUSSE.
Une Coudière horizontale repose sur les cinq prepilerg fours du massif. Ce.s fours peuvent envoyer leurs fumées à leurs cheminées respectives, ou si on ferme les clapets de celles-ci à une grande cheminée unique. Dans ce cas les gaz circulent dans le double carneau de la chaudière. Op peut en fermant plus eu moins de elapet5 diminuer çoiggg l'on veut la production de vapeur. Le point principal dans l'invention de Fours Fabry. M. Fabry est l'idée de faire les fours extrêmement étroits, Leur largeur n'est quo de or°,4o. Par çe moyen, pourvu que la température au moment du chargement, soit suffisante, on est sûr de l'agglutination des houilles maigres, et on peut obtenir avee des bouilles grasses des cokes assez denses.
Mais il se présente .-nri grave inçonyénient, ç'est celui de la destruction rapide des maçonneries ; en effet, quelle que soit l'épaisseur que l'on donne aux parois, les pressions qu'elles éprouvent lorsque l'on traite des houilles un peu grasses les mettent promptement hors de service. C'est là la Miel pi a folt abandonner- presque partout le système que nous allons, décrire, Nous çn avons vu des représen=,
tants 4 la, Louvière; fnais l'inventeur lui,sewe emploie dans son usine des fours du genre Smet. Les fig. i et 2, Pl. IV, suffisent pour faire comprendre la marche des flammes. Elles sortaient dans le principe des çornpartiments par un grand nombre d'ouvertures mena-, gées entre les Iniques et ne présentant que quelques lei,. mètres de largeur ; mais il est facile de comprendre que m bouches de dégagement devaient s'encrassgr très-promptement et il a fallu y renoncer. Elles sont reinplaçees par- de grandes ouvertures situées tout près dos portes. illarçhe des flammes. Un massif est décomposé en bat-
teries de trois fours intimement liés les uns aux autres. Fig. 1, Pl. IV. Les gaz du four A sortent de chaque côté par les deux ouvertures ménagées dans les parois latérales. Les deux moitiéa font des trajets différents. Je prendrai la