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FABRICATION DU COKE
moitié de droite. Les deux courants qui la composent entrent
dans le four B, et en sortent par deux ouvertures placées l'une à côté de l'autre au milieu de la paroi de gauche. Ils suivent encore des trajets différents. Prenons seulement l'un d'eux, celui qui sort en avant. Il passe dans le carneau C qu'il suit jusqu'en avant, puis dans la galerie de sole de A qu'il suit jusqu'au milieu, puis dans la galerie de sole de B, qu'il suit jusqu'en avant, puis dans le carneau C' qu'il suit jusqu'au milieu, et enfin il prend la cheminée placée au milieu du massif. Il est facile de voir la marche des autres courants. La moitié de tous les gaz dégagés par les trois fours chauffe chacune des parties de la galerie de sole de A. Les soles des autres compartiments ne sont chauffées que par le quart de ces gaz. Les parois latérales ont leurs moitiés chauffées toutes éga-
lement par le quart des gaz.
Batteries extrêmes Une batterie englobée dans un massif participe à la chaleur de celles qui l'environnent. Le
chauffage ne serait plus assez énergique s'il restait pour celles des extrémités disposé de la même manière. En conséquence, le massif est terminé des deux côtés par une batterie de deux fours représentée par la fig. 2. Le four est le dernier. La moitié des gaz de a sort en avant, gagne le four qu'elle suit jusqu'au milieu, et, augmentée de la moitié de ceux de ce dernier, passe dans le carneau .y qu'elle suit jusqu'en avant, puis dans le carneau a qu'elle longe jusqu'au milieu. Là elle rencontre la cheminée. La paroi extrême est donc chauffée en somme par la valeur des flammes d'un four au lieu de l'être par les 1/4 des flammes de 3 ou les 5/4 d'un. Il en est de même des deux parois accolées. Aussi les deux batteries extrêmes sont-elles beaucoup mieux chauffées que les autres, et cette irrégularité oblige à prendre de grandes
précautions dans la conduite de la cuisson. Il est arrivé
EN BELGIQUE ET EN PRUSSE.
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qu'elle s'y achevât en 18 heures ; les briques avaient été fondues.
Un massif se compose ordinairement de 15 fours, 5 batteries de 5 et 2 de 2. Il peut ne présenter que deux cheminées aux extrémités, chacune des deux moitiés dégageant ses gaz dans un gros conduit ménagé au-dessus des fours dans la maçonnerie.
Le charbon employé est trèsFours de la Louvière. souvent un mélange formé de 3/4 ,de gras et de 1/4 de demi-gras. Il n'est pas lavé.
Le chargement se fait par la partie supérieure. Des deux côtés du massif s'alignent des trémies dont l'ouverture est un carré de 25 centimètres de côté, débouchant chacune au sommet d'un four, près de la porte. Un plan incliné en planches permet d'amener sur la plateforme des brouettes chargées de houille. Pour faire l'opération pour une trémie, on ferme celle-ci au moyen de sa
plaque en fonte, qui est garnie d'un anneau, et on passe dans cet anneau une barre de fer de o"',8o de long, terminée par un crochet. On verse la brouette sur la plaque, qu'on retire ensuite verticalement. Presque tout le charbon tombe par la trémie. La partie amoncelée sur les bords est poussée avec le pied. En bas, de chaque côté du four, un ouvrier égalise la charge. Les portes sont formées de deux battants superposés, et dans la première partie du chargement le ringard qui sert à planer la surface est appuyé sur
le battant inférieur fermé. Les plaques qui ferment les trémies peuvent être enlevées, si la houille trop grasse donne, au commencement de l'opération, des fumées trop épaisses.
La charge est de 2 tonnes. La cuisson dure 24 ou 48 heures, suivant la nature de la houille. L'air est introduit dans le four par des ouvertures percées dans la porte, qu'on peut boucher avec du sable pris sur le tas f, et par des ouvertures situées au-dessus, qu'on peut boucher aussi plus