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FABRICATION 1.10 COKE
EN BELGIQUE ET EN PRUSSE.
ou moins. Généralement 2 heures après le chargement tout est bouché. Le rendement est de 65 à 70 p. oo ; la moyenne d'un grand nombre de cuissons faites dans ces derniers temps à la Louvière était de 70;68. Le déchargement se fait avec un refouloir 11 d'un nou-
massif. Ainsi, un four chauffe sa paroi latérale de droite et sa sole ; la paroi de gauche est chauffée par le voisin de gauche. De cette façon, il se présente une difficulté pour le compartiment extrême de gauche, dont la patoi de gauche n'est pas chauffée. On la surmonte en partie en pratiquant dans cette paroi des Carneaux disposés comme les autres galeries latérales et en les faisant pîtrcourir aux gaz lorsqu'ils sortent des galeries de Sole.; mais il est certain que le dernier four restera toujourà ainsi moins chaud que les
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veau modèle, embrassant le gâteau de coke. La sole est légèrement inclinée et les parois légèrement évasées vers le Côté ou sort le saumon. La différence de largeur du four aux deux ouvertures est de ei,o6. 4 ouvriers sont occupés à défourner et à charger. En iô heures, un massif de 15 fours est déchargé et remis en Marche. La main-d'oeuVre coûte of,8o par tonne de coke fabriqué. Le coke est vendu 17 à 18 francs la tonne. Les fours Sillet joignent à l'avantage du Fours Smet. défournement mécanique ceux de la simplicité et du bon marché de la construction, et d'une circulation très-convenable des gaz. Ils sont actuellement très-répandus en Bel-
gique et tendent à se substituer à presque tous les autres systèmes. On a plus ou moins altéré, dans les différentes usines, suivant la nature de la houille, les dimensions du type primitif. Les fig. 3 et 4, Pl. IV, représentent l'appareil employé à Châtelineau ; il a été construit sur les dessins de M. Lickson qui, tout en simplifiant la construction, l'a
parfaitement approprié au traitement des houilles demigrasses. Les flammes du compartiment A sortent par deux ouvertures pratiquées à 2 mètres des portes dans la paroi latérale de droite. Les 2 moitiés suivent des trajets différents. Elles circulent successivement dans deux carneaux latéraux, dans
deux galeries de sole, et, se trouvant alors au milieu, elles vont droit à la cheminée c. M. Lickson a réglé très-simplement cette marche par une cloison régnant dans les car-
neaux de soles et de parois dans toute la longueur du
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autres.
Les fours se déchargent l'un à la suite de l'autre à partir thi commencement du ruaSSif. Malgré la rapidité de l'opération; le refroidissement se fait assez vite pour qu'on ne puisse glière, avec les dimensions indiquées, employer des houilles moins que demi-grasSés. La sole est inclinée de 0',02 dans le sens du défournement ; elle est continuée pat une aire en briques soigneusement faite présentant la même pente.
Les cheminées qui ont une hauteur de to2,56 peuvent être fermées en haut par des clapets. L'air est admis directement dans le four par des ouvertures pratiquées dans les portes. Les murs qui s'avancent des deux Côtés, entre les fours
ont o"',6o d'épaisseur; le massif est terminé à ses deux extrémités par des maçonneries de fm,6o d'épaisseur, destinées à la fois à roidir la construction et à empêcher les déperditions de chaleur. La maçonnerie qui surmonte les voûtes a em,60; elle est coupée dans toute sa longueur par une couche de sable.
Les fondations sont traversées or trois galeries d'asséchage dont la section est un carré de 15 centimètres de côté. Elles se relèvent verticalement en dehors du massif pour permettre l'échappement de la vapeur et sont terminées par des tubes en fonte. 5o trous de moineau, de 6 cen-
timètres de côté, les réunissent entre elles dans leur Ion-