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FABRICATION DU COKE
EN BELGIQUE ET EN PRUSSE.
gueur. Des armatures en fer s'élèvent verticalement dans
Pour les manoeuvres, 2',50; Pour les femmes, Le déchargement dure 8 minutes, le chargement 6. Le rendement est de 75 p. 100 (la houille n'est pas lavée). Le coke obtenu est gris clair et passablement poreux. Lorsque le charbon est un peu gras, le saumon présente à sa partie supérieure une tranche noirâtre et friable. Cela provient de la distillation trop rapide de la couche supérieure de houille par la chaleur de la voûte. La quantité d'eau est en moyenne de 5 p. ioo. La construction d'un four revient à 600 francs ; la campagne peut aller à Io ans.
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les intervalles qui séparent les fours. Elles sont réunies chacune par deux barres horizontales. La houille venant du Gouffre, un des charbonnages les
plus importants du bassin de Charleroi, est concassée au moyen de palettes par des femmes auxquelles on donne
of,2o à of,25 par tonne. Elle est chargée à la pelle par deux ouvriers placés de chaque côté du massif. Chaque four
contient 1,5oo kil. ; la hauteur de la charge est de o-,6o. Au commencement de l'opération, l'air a accès par l'ouverture supérieure de la porte qui n'est pas exposée au vent, Le maître calcineur suit par cette ouverture les progrès de
la cuisson. Lorsqu'il commence d voir bien clair dans le four, c'est-à-dire lorsque les produits volatils sont déjà en grande partie éliminés, il bouche le trou avec de l'argile. Cela arrive généralement 6 ou 7 heures après le chargement. La cuisson dure 24 heures. Au bout de ce temps, les clapets des cheminées sont fer-
més, les portes délatées et ouvertes, et on fait le défour-
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Four Appolt.-Nous n'entrerons pas dans l'exposition du principe et de la construction générale des fours Appold ; elle est donnée tout au long dans une brochure publiée par les inventeurs, éditée par MM. Dalmont et Dunocl, et reproduite dans les Annales des Mines, 5c série, tome XIII, page 417. Nous indiquerons seulement quelques points du traitement
dont la défectuosité nous a frappé pendant notre visite à
nement.
Sultzbach, et les chiffres principaux.
Le service d'un massif est fait par 4 calcineurs, 2 manoeuvres et 2 femmes qui jettent de l'eau. Pendant que les
Fours de Sultzbach. - La houille dont on se sert est à peu près aux grasse ; elle provient de la mine de
4 calcineurs tournent au cabestan, les autres jettent de l'eau sur le saumon qui s'avance ; puis deux des premiers restent pour charger tandis que les autres se joignent aux femmes et aux manoeuvres pour achever l'extinction. Ils retournent ensuite le tas qui a été porté à I-, 6o des fours. Les instruments dont ils se servent sont les mêmes que ceux des fours Fromont (fig. 5 et 6, PI. IV), seulement les ringards sont moins longs. L'eau est puisée dans des réservoirs alignés le long des fours de 4 en 4. Les prix des journées sont : Pour les calcineurs, 5 francs pour 20 fours, 5',40 pour 24 fours;
4 Duttweiler. Elle est broyée et lavée avec soin. Comme elle est assez dure, on se sert pour le broyage d'espèces de gros moulins à café analogues à ceux que M. Dieudonné, inspecteur au chemin de fer de l'Est, a décrite à propos des fours de cette compagnie qui sont installés à côté de ceux de M. de Wendel.
Ils sont au nombre de 5. Le charbon qui en sort est pris par une chaîne à godets qui le porte dans un cylindre trieur. Il y est divisé en poussière et 5 parties à grains de gros-
seurs différentes. La poussière, que l'on suppose pure à cause du peu de friabilité des schistes, est bonne pour le chargement. Les 5 autres parties vont au lavoir. TOMB IV, 1863.