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ÉTUDES SUR L'ACIER.
ÉTUDES SUR L'ACIER.
obtient le mélange complet des liquides les plus parfaits et les plus voisins. On a donc lieu de craindre que même à la suite du brassage le mélange de fonte et de fer ballé laisse
à désirer. Le métal obtenu se présente cependant comme homogène : la pratique conduira à juger définitivement si cette homogénéité est suffisante dans tous les cas. Elle s'améliore d'ailleurs toujours à mesure que l'on augmente les
élaborations ultérieures que subissent les lingots pour arriver à la forme du produit employé. 2°- OPÉRATION (e) . Cette opération a été faite dans les mêmes conditions de charge de pression, de quantité d'air injecté que la précédente. Seulement on a remplacé la -fonte grise n° i par une fonte blanche cristalline au bois obtenue des mêmes minerais. Je présente une moyenne et un type
comme je l'ai dit par l'opération (a). L'opération est beaucoup plus rapide : c'est là son caractère principal. Les périodes se reproduisent sensiblement dans le même ordre, mais plus courtes et plus difficiles à distinguer.
La durée totale est réduite à ai minutes et demi. En relevant l'appareil, on voit apparaître quelques fumées légères. Les étincelles abondantes, fines et serrées sont remplacées par la flamme après 2 minutes, La flamme, .d'abord assez courte, moins sombre que pour les fontes grises, atteint sa longueur vers la quatrième minute; à la cinquième, le dard est formé. Les détonations suivies de projections peu abondantes se succèdent de 6 à, 8 minutes; la montée est tumultueuse et la cheminée, dans le même temps, accuse des fumées d'oxyde de fer; la flamme paraît toujours transparente après les détonations : vers 8 et o minutes la flamme s'accélère, commence à trembler, en même temps que des fumées apparaissent. La chute de la flamme a lieu après ces conditions moyennes vers ii minutes et demie ; l'opération se termine comme la précédente. Les opérations peu régulières qui portent les n" 5 et 7 ont
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offert des détonations suivies d'éruptions qui ont commencé beaucoup plus tôt et duré plus longtemps. Les périodes ont été encore moins distinctes. Je conserve dans son entier le rapport du comité royal italien en en donnant la traduction. Le tableau original présentait les opérations dans l'ordre où elles ont été faites. J'ai cru,
pour faciliter la discussion, devoir les grouper d'après les provenances des fontes essayées. Les numéros conservés à la deuxième colonne permettent de rétablir l'ordre primitif:
Rapport sur les expériences pour la conversion en acier des fontes
d'Italie par le procédé Bessemer, exécutées dans l'usine de IL Bessemer, à Sheffield, par le comité royal italien pour l'exposition internationale de Londres. La commission, composée de MM. les ingénieurs A. Ponsard, directeur des forges royales de la Toscane, chevalier C. Perazzi et E. Grabau, ingénieur au corps royal des mines, et présidée par le commissaire Devincenzi, commissaire général pour l'exposition internationale de Londres, suivant la décision prise par le comité royal de faire exécuter les expériences pour la transformation en
acier de fontes italiennes par le procédé Bessemer, se rendit à Sheffield le G octobre, où elle s'arrêta pendant six jours, et présente aujourd'hui , au même comité royal, la relation suivante sur les essais faits et les résultats obtenus.
Les fontes italiennes, envoyées dans ce but au comité royal, étaient de trois provenances. L'administration coïntéressée des mines et fonderies royales do Toscane envoya Fonte grise manganésifère truitée manganésifère grise non manganésifère.
kilogrammes. 3 000 3 000 3 000
Le chevalier Jules Curioni, membre du comité royal, envoya : 'kilogrammes.
Fonte grise du nouveau haut fourneau de Valle-Camonica, de M. Gregorini
3 000
Fonte truitée du haut fourneau de Pisogue, de M. S. Damioli.
3.000