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ÉTunrs SUR L'ACIER.
ÉTUDES SUR L'ACIER.
Les publications technologiques faites en Angleterre con-
tiennent ordinairement, à côté de l'exposé des faits
pra-
tiques, un certain nombre de considérations générales, dans
lesquelles on trouve une tendance marquée à démontrer que les idées scientifiques, même dans leurs applications les plus compliquées, se montrent toujours d'accord avec les souveraines données du bon sens. J'ai cru devoir essayer de suivre la méthode adoptée de préférence, pour le genre
de travail qui m'occupe, dans un pays où la métallurgie trouve si souvent des modèles à imiter.
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coulée de la fonte ; leur abondance est considérée comme un indice caractéristique de l'acier. Ces étincelles résultent de la combustion dans l'air de petites gouttelettes métalliques projetées par le dégagement de bulles gazeuses qui éclatent le long du jet ou à son extrémité. Toutes les fois que l'on verse de l'acier fondu dans une lingotière, la surface de l'acier demeure, jusqu'à la solidification, agitée par un dégagement de bulles de gaz toujours très-sensible; mais, suivant que l'acier est dur ou doux, le phénomène se manifeste d'une manière différente.
L'acier dur laisse dégager des bulles qui soulèvent de ÉTUDE DES CONDITIONS DE L'ÉTIRAGE DES PRODUITS ACIÉREUX.
Rôle des gai dans la fabridation et là constitution des aciers.
Une des questions les plus intéressantes de la métallurgie est la détermination des conditions que doivent remplir les produits aciéreux et particulièrement ceux qui sont fondus pour être susceptibles d'étirage. En dehors de la fonte; les produits étirables ont seuls une valeur commerciale.
Je crois par suite utile d'attirer l'attention sur certains phénomènes qui se manifestent soit à la coulée, soit clans les élaborations des divers produits et agissent en favorisant ou détruisant l'étirage. Cette étude me paraît d'ailleurs apporter un élément nouveau et important pour l'établissement de la théorie de l'acier qui est encore si obscure. Les phénomènes, que je vais exposer, sont connus dans tous les ateliers où la nécessité d'éviter les inconvénients qu'ils pourraient produire a depuis longtemps conduit à introduire dans la fabrication l'emploi de précautions considérées partout comme indispensables.
petits jets de matière fondue, sous forme de gouttelettes assez sèches qui sont projetées de quelques centimètres et retombent en partie dans la lingotière; puis la surface supérieure du lingot paraît se figer en devenant, après quelques secondes, de plus en plus concave vers le centre : la croûte ne tarde pas à se percer en s'enfonçant ; on dit alors, en langage d'atelier, que le lingot perce. Le phénomène qui se produit est en &let le même que celui qu'on observerait si; les parois du lingot étant seules figées, la lingotière perdait par le bas.
L'acier doux dégage à la coulée des bulles qui paraissent plus abondantes. Versé dans les lingotières, il y remonte sous le jet avec un bouillonnement analogue à celui du lait en ébul-
lition, et cela d'une manière d'autant plus marquée qu'il est plus doux. Quand, la lingotière remplie, le refroidissement commence à se produire, le gaz, au lieu de se dégager sèchement comme pour les aciers durs, entraîne avec lui le
métal fondu bouillonnant : on dit alors que le lingot semonte;, monte
- et, en effet, si l'on ne s'oppose au mouvement, une
métal se déverse en remontant par-dessus les parois de la lingotière. Il est souvent assez difficile de combattre cette force ascensionnelle : on y parvient cependant ordinairement en exerçant une compression à la surface du lingot, en le couvrant avec un corps froid conducteur et pesant.
partie
Présence des gaz dans les fers et les aciers fondus liquides.
Tous les aciers à la coulée dégagent des étincelles beau,-
coup plus nombreuses que celles que l'on remarque a la