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ÉTunEs SUR
ÉTUDES SUR L'ACIER.
ACIER.
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liquides, ils perdent, pendant la durée de leur refroidissement dans l'air, la plus grande partie du gaz dissous en excès à une température plus élevée, alors que la partie centrale du lingot, qui se refroidit la dernière, est encore liquide. Le gaz, en se dégageant, détermine des souillures au moment de son départ, et ces espaces creux sont rem-. plis successivement de proche en proche par l'acier du. centre demeuré liquide. De là la percée de la partie centrale du lingot. L'état cristallin plus ou moins imparfait que présentent certains aciers durs, doit être considéré comme donnant lieu à un retrait; mais on remarquera qu'il s'agit ici d'expliquer d'abord un dégagement de gaz très-notable; et la formation d'un -vide trop important pour que la percée puisse être attribuée principalement au seul retrait dû à l'action physique de la cristallisation. Il y a donc tout au plus de ce côté coïncidence de phénomènes concourant au même résultat. Mais il y a lieu d'observer encore qu'une
offrir: Le dégagement porte donc toujours en avant les
partie des gai dissous peut être fixée à l'état de combinaison chimique par le fait. de la cristallisation qui dans ce cas interviendrait alors comme cause plus dominante si elle donne lieu à une action chimique. Les aciers doux se rapprochent du fer par leur nature et leurs propriétés ; ils se Sedidifient à une température rela-
porte de noter ici que le ressoudage des cavités produites par le départ du gaz est demeuré jusqu'à présent complète-
tivement élevée et montrent mie tendance à passer par
cevoir aucune application industrielle: Le fait de l'existence de gaz en dissolution dans tous les
l'état pâteux dans le refroidissement. Les bulles de gaz' très -
abondantes qu'ils- dégagent dès /en' entrée date le moule trouvent donc déjà le méta/ demi-pâteux et l'entraînent dans leur dégagement, comme cela à lieu dans l'ébullition crtitt
liquide visqueux : de là les bouillonnements qui se produisent d'abord sous le jet. -Une fois le moule rempli, les solidifications partielles suivent de prèS le 'dégagement 'dés bulles, et ne permettent pas facilement le retour des parties métalliques encore liquides dans les régions caverneuses qui commencent à se 8cr1idifier, malgré les vides qu'elles peuvent
parties demeurées liquides ; de là la tendance à remonter et à sortir du moule; et la production du mouvement surtout dans la partie centrale du lingot: Le fer doux fondu dans les creusets de fonderie remonte avec plus de force que les aciers doux : l'explication donnée pour ces derniers suffit pour rendre compte de ce fait: Tou-
tefois il y a lieu d'insister sur les difficultés plus grandes que présente le ressoudage des parties remontées. On obtient toujours ainsi des criques à l'étirage des lingots obtenus, même par la fusion du très-bon fer. On doit y voir le principal obstacle pratique qui s'oppose à l'emploi industriel du fer fondu, lorsqu'il est fondu sans addition de carbone au moyen des procédés employés pour fondre l'acier.
Le produit final de l'élaboration de la fonte dans l'appareil Bessemer se présente, comme je l'ai dit, avec les
apparences d'un fer très-doux, ou mieux d'un fer
brûlé : il remonte dans les moules avec violence; et il im-
ment impossible. Malgré la grande résistance que possèdent les parties de ce fer solidifiées le long des parois des lingotières, l'impossibilité de les étirer si l'on n'a pas fait l'addi-
tion de fonte a empêché jusqu'à présent ce produit de re-
aciers à l'état liquide et quelle que soit leur dureté, dans le fer et dans les fers brûlés également à l'état liquide, est donc établi, et mis en évidence par l'exposé des faits qui précèdent.
Les gaz tenus en dissolution dans ces produits à l'état liquide peuvent être fixés en partie dans certains cas, par le fait de la cristallisation; mais ceux qui ne sont pas retenus s'échappent par le fait de l'abaissement de température notamment vers la solidification, et leur dégagement con-