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PITONS DE GALÈNE ARCEIÇTIFÈRE DE VEALAS.
ÉTUDES SUR L'ACIER.
celui de la science les tours de main généralement employés partout : car la connaissance positive des phénomènes sue lesquels ils reposent permet seule de prévoir et par suite d'opérer toujours à coup sûr même en présence des conditions particulières qui peuvent parfois se présenter. Les fers et les aciers contiennent d'autant plus de gaz à
l'état élastique qu'ils sont à-une température plus
élevée;
si, après les avoir chauffés au rouge, on vient, quand ils sont ainsi imprégnés de gaz, à les refroidir brusquement par la
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trempe, on comprend que, clans certains cas qui apparaissent comme conséquence possible d'états moléculaires particuliers , les gaz puissent être emprisonnés dans la masse. L'élasticité des gaz, lorsqu'ils sont ainsi retenus, doit changer et accroître celle des produits métalliques placés dans ces conditions. L'obstacle apporté par la trempe opérée en présence des gaz à la cristallisation définie des molécules solides détermine d'ailleurs toujours, lorsqu'il y a passage à l'état vitreux, une augmentation considérable dans la ténacité et la dureté de la masse qui change d'état physique. J'ai été ainsi conduit, à la suite d'études pratiques, à quelques idées théoriques sur la constitution même de l'acier, que je n'ai pu négliger de faire connaître plus complètement. Mais comme ces idées théoriques ne modifient en rien les conclusions pratiques de ce mémoire et peuvent être considérées comme n'intéressant encore la pratique que d'une manière indirecte, je ne crois pas nécessaire de les reproduire ici en détail.
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MÉMOIRE SUR LES FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE DE VIALAS. (LozÈnE).
Par M. L.-E. RIVOT, ingénieur en chef des mines, professeur à l'École des mines.
INTRODUCTION.
L'exploitation des mines métalliques en France, autrefois
dans une situation florissante, est tombée depuis plus de deux siècles clans un état de stagnation des plus regrettables.
Les mines de bouille, les mines de fer sont exploitées au montent actuel avec une grande activité ; les mines de cuivre sont abandonnées, et les filons de galène argentifère que renferme le sol de la France sont considérés presque partout comme inexploitables.
Ce fait doit étonner les ingénieurs (il est vrai très-peu nombreux) qui ont visité avec attention les mines métalliques
de l'Allemagne, de l'Angleterre , etc..., et qui ont ensuite exploré les diverses parties de la France. Dans la Bretagne, l'Auvergne, les Alpes, les Pyrénées, le Gard, l'Ardèche, la Lozère, etc., on connaît des milliers d'affleurements, qui, pour le mineur exercé, présentent les caractères les plus fa-
vorables; on voit des haldes immenses et des anciennes excavations, qui témoignent de l'activité que les travaux des mines métalliques ont eu jadis dans plusieurs localités.
Les ruinerais de plomb argentifères se présentent bien plus fréquemment que les minerais de cuivre ; les échantillons pris dans les anciens travaux, sur les haldes, ou bien aux affleurements, donnent à l'essai du plomb plus ou moins riche en argent, souvent même d'une teneur exceptionnelle. TOME IV, 1865.