Annales des Mines (1863, série 6, volume 4) [Image 162]

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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE

DE VIALAS (LOZÈRE)

des plans de mine qui accompagnent le mémoire de M. l'ingénieur Lan. Sur ce plan sont tracés les affleurements des filons métallifères, des croiseurs et des failles, les galeries à travers bancs qui ont été percées à diverses époques pour atteindre les filons, et quelques-uns des principaux travaux souterrains exécutés depuis 1781. Le tracé des ruisseaux et des crêtes des montagnes donne une idée suffisamment approchée du relief de la contrée. Description de la surface (Pl. IX). Le village de Vialas

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vers le sud sous un angle de 2 0 à 25° Aucun affleurement

n'a encore été signalé dans cette partie régulière des

est situé (en dehors des limites de la carte) sur le versant sud de la Lozère, à peu près à la séparation du granite et

schistes, tandis que les failles, les cassures, les glissements de terrain, les croiseurs et les. filons métallifères sont trèsnombreux dans la partie brisée. J'ai conservé dans la carte de la sUrface la disposition qui a été adoptée à Vialas , le sud en haut et le nord en bas c'est le contraire de ce qui se fait ordinairement. La raison de cette inversion est la suivante : c'est toujours de l'usine qu'on a pris l'habitude de considérer la contrée métallifère ; elle est le point de départ de toutes les explorations : le

des schistes : au-dessous, et à environ loo mètres en contre-

sud étant placé en haut de la carte, les affleurements se

bas, coule le torrent le Luech, presque desséché pendant l'été, mais très-impétueux pendant la saison des pluies. prend sa source à environ 16 kilomètres à l'ouest de Vidas,

le terrain.

près de Saint-Maurice, et va se jeter dans la Cèze au-dessus

de Peyremale, tout auprès du terrain houiller de

Bessège.

Le cours du Luech au-dessous de Vialas est dirigé de l'ouest

à l'est; il présente des coudes très-nombreux, brusques et peu étendus. La fonderie et les ateliers de préparation mécanique sont construits sur le ruisseau de la Picadière, au point où il se jette dans le Luech. Les travaux d'exploitation sont faits dans le massif de micaschistes qui s'étend en face du village, au sud de la

fonderie, et qui s'élève irrégulièrement depuis le Luech jusqu'à la crête de l'Espinas. La crête est dirigée à trèspeu près de l'est à l'ouest, et elle sépare deux parties bien différentes des schistes. Sur tout le versant nord, les schistes sont brisés, à un point tel qu'il est impossible de

trouvent clans la position dans laquelle on les observe sur Dans les explications qui vont suivre, je prendrai également l'usine comme point de départ. Je dirai d'abord quelques mots sur les configurations de la surface. A l'est, la montagne du Bosviel s'avance jusqu'au Lech, qu'elle domine par ses escarpements irréguliers ; sa pente est très-abrupte du côté du nord, et sa crête s'élève lentement jusqu'à celle de l'Espinas, dans la direction du sud-

sud-ouest. Un chaînon s'en détache et court vers l'usine dans la direction N.-0. : ses pentes sont relativement assez douces, si on les compare à celle que le Bosviel présente vers le nord; cependant à l'ouest, au ruisseau qui descend N.-S. vers l'usine, il présente encore des escarpements assez

élevés. En remontant le ruisseau dont je viens de parler, on arrive au Colombert, à la jonction des deux ruisseaux des Combes et de la Picadière.

Le ruisseau des Combes descend de l'entonnoir que

reconnaître leur pendage et leur direction générale. Au

forment les crêtes de l'Espinas, du Bosviel et du Colombert ;

contraire, sur le versant méridional de la crête, du côté de Saint-Andéol , les schistes sont feuilletés, et présentent une régularité très-remarquable de pendage et de direction ils sont dirigés sensiblement de l'est à l'ouest, et plongent

son cours, extrêmement brisé, ne s'éloigne pas beaucoup, dans son ensemble, de la direction S.-0. à N.-E. Auprès de la jonction il prend la direction N.-S., ensuite celle N.-0. La montagne du Colombert, très-escarpée à la réunion des