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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE
DE VIALAS (LOZÈRE).
très-avantageusement la fonte et la ferraille, qui sont em-
mattes que très-rarement, et seulement lorsque le grillage a été mal conduit ; ces mattes sont pulvérisées et repassées au grillage ; elles rentrent ainsi dans la marche générale du traitement.
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ployés dans un certain nombre d'usines. Ils permettent d'obtenir des scories suffisamment pauvres en plomb, très-fluides, ,et mouillant parfaitement le coke. Le travail au four à manche ne présente aucune particu
larité ; les lits de fusion sont chargés entre la warme, le coke est jeté contre la poitrine; le nez est maintenu à la longueur de om,25 environ ; il est constamment clair et le gueulard obscur. La fonte est conduite avec rapidité ; on passe en général
de Go à 7o tonnes de minerai grillé en i o jours, en consommant de 12 à 14 kil. de coke pour roo de matières fondues. La durée moyenne des campagnes est très-courte,
de 12 à 13 jours au plus ; cela tient principalement à la nature des matériaux qu'on emploie pour construire l'intérieur des fours ; on se sert de pierres schisteuses qui laissent /entre elles des joints très-grands, en sorte que l'usure des parois est très-rapide, surtout du côté de la warnre. Les briques réfractaires permettraient certainement de faire des campagnes plus longues', mais leur prix est très-
Comme produits secondaires, on obtient : les scories, les fumées et les débris des fours. Les scories bien fluides, exemptes de grenailles, soit de matte, soit de plomb d'oeuvre, sont jetées ou bien utilisées pour l'empierrement des chemins; celles des scories qui coulent un peu pâteuses, celles qui sortent des trous de coulée en même temps que le plomb d' oeuvre, et celles qui contiennent des grenailles, sont ajoutées aux lits de fusion. Les scories jetées rendent à l'essai de 1 1/2 à 2 1/2 p. 100 de plomb, et ne sont pas sensiblement argentifères. On peut négliger les faibles proportions d'argent qu'elles contien-
nent; il n'en est pas de même pour le plomb. Le rendement à l'essai est certainement inférieur à leur teneur réelle, et la perte de plomb qui en résulte est assurément une fraction notable de la perte totale faite dans les fontes. Il serait facile d'appauvrir les scories, mais on n'y arrive-
élevé, et de plus il n'y a véritablement aucun intérêt économique à faire de longues campagnes. La comparaison a été faite plusieurs fois à Yialas ; la consommation de coke, le rendement en plomb et en argent, les frais de main-d'oeuvre sont sensiblement les mêmes pour des campagnes de 12 à 15 jours que pour celles dont la durée est au-dessus de la
rait que par une élévation notable de la température dans les fours ; la conséquence inévitable serait une perte plus grande d'argent par volatilisation. Dans les conditions spéciales de l'usine de Vialas , c'est la perte d'argent qu'il importe avant tout de diminuer ; il y a un intérêt éconofornique certain à laisser un peu d'oxyde de plomb dans
moyenne, pourvu, bien entendu, que l'allure des fours
les scories.
soit régulière. Le rendement en argent paraît même être un peu plus élevé lorsqu'on ne dépasse pas Go tonnes de minerai grillé. et c'est là maintenant la limite que l'on ne cherche pas à dépasser.
La fonte aux fours à manche donne un seul produit principal, le plomb d'oeuvre, clans lequel se trouve concentrée la majeure partie de l'argent. Il ne se forme des
Les débris de fours sont riches en plomb et en argent; ils contiennent ces deux métaux engagés dans des combinaisons diverses, et principalement à l'état de sulfures. Ils sont repassés progressivement dans les lits de fusion ; peut-être serait-il plus convenable, en raison de la forte proportion des sulfures, de les pulvériser au bocard à sec, et de les presser au grillage. Cette modification du traitement sera prochainement essayée à l'usine.