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FILONS DE GALÈNE ARGENTIFÈRE
DE VIALAS (LOZÈRE)
Les fumées sont condensées dans les chambres et les canaux établis sur la montagne ; elles sont recueillies à la
50 Les parties de la coupelle qui n'ont pas été imprégnées par la litharge ; 60 L'argent d'éclair, en gâteaux circulaires, dont l'épaisseur au milieu est de om,oft à om,o5.
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fin des campagnes, et passées au grillage avec les schlichs.
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- La coupella-
La coupellation donne en outre beaucoup de fumées,
tion est faite dans un grand four circulaire dont le diamètre intérieur est de 5 mètres, chauffé à la hQuille ; les flammes et les fumées se rendent, par un conduit spécial, dans les grandes chambres de condensation, qui servent pour tous les fours de l'usine.
qui sont retirées, à la fin des campagnes, des canaux et des chambres de condensation. Les litharges, les abstrichs et les fonds de coupelle imprégnés d'oxyde de plomb sont ajoutés aux lits de fusion des fours à manche ; on ne fait subir à ces matières qu'une préparation extrêmement simple, le cassage des gros morceaux et la séparation des parties pulvérulentes. Ces dernières sont traitées avec les schlichs, et passent aux fours de grillage avant d'être fondues dans les fours à manche. Les parties des coupelles qui ne sont pas imprégnées de
TROISIEME OPÉRATION. - COUPELLATION.
La coupelle est en marne ferrugineuse, et battue trèsplate vers le centre du four, afin que le gâteau d'argent n'ait pas une trop grande épaisseur. La charge est de 15 tonnes de plomb d'ceuvre ; l'opération entière dure de 70 à 72 heures ; la seule particularité
qu'elle présente est le mode de réception des litharges. Elles coulent dans un bassin en terre de coupelle, placé en avant de la voie de sortie des litharges. La terre est battue en même temps dans le bassin et dans le four. On approfondit le bassin pendant l'opération, à mesure que le niveau du métal fondu s'abaisse dans la coupelle. Cette disposition permet de retenir les litharges à une
très-petite distance de la paroi du four, et de les enlever alors qu'elles sont encore à l'état pâteux, en morceaux très-épais, pesant quelquefois plus de 100 kil. ; ces morceaux se refroidissent lentement et se transforment entièrement en paillettes magnifiques. Les produits de la coupellation sont les suivants 10 Les litharges marchandes, jaunes et rouges, déposées
en tas contre le mur de l'usine 2° Les litharges sales et les abstrichs, qui sont placés ensemble en un autre point ;
3° Les abzugs, produits les plus impurs, destinés à la révivification 4° Les fonds de coupelle imprégnés d'oxyde de plomb ;
litharge sont pulvérisées, et servent à la confection des coupelles, après avoir été mélangées intimement avec la terre nouvelle. QUATRIÈME OPÉRATION. - RAFFINAGE.
L'affinage de l'ar-
gent dans la coupellation est poussé très-loin, peut-être beaucoup plus loin qu'il ne faudrait le faire, en raison de la perte notable d'argent qui a lieu dans le four de coupelle vers la fin de l'opération. Les gâteaux d'argent ne contiennent plus' que des traces de plomb métallique ; ils retiennent seulement un peu de litharge et de terre de coupelle, adhérentes à la surface, ou à l'état de mélange mécanique plus ou moins intime. Il serait certainement facile d'éviter cette perte par volatilisation en arrêtant la coupellation au premier éclair, ainsi que cela se fait dans un grand nombre d'usines, alors que l'argent brut contient encore 2 ou 5 p. ioo de plomb. L'étude sérieuse de cette question a fait reconnaître, depuis longtemps déjà, que les modifications qu'il faudrait appor-
ter au raffinage entraîneraient à des dépenses au moins