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PU DDLEUR MÉCANIQUE.
primer à l'outil des mouvements qui lui font parcourir toutes les parties de la sole. C'est ce que montre le diagramme (fig 5) représentant l'ensemble des lignes décrites par le crochet sur la surface de la sole. Nous avons construit un autre appareil engendrant, comme le précédent, le mouvement complexe en vertu duquel l'outil atteint tous les points de la sole et susceptible d'être établi à une distance quelconque du four. Ce nouveau puddleur mécanique est simple, solide et occupe peu d'espace.
Il sera généralement commode de le placer, soit en l'air suspendu à la charpente, soit au contraire caché au-dessous du sol. Nous l'avons figuré dans ces deux positions (Pl. XI, fig. 1, 2 , 5 et 4, 5, 6). Une poulie D (fig. 1 , 3), mue par une courroie à tendeur E, met en mouvement l'arbre horizontal AA avec sa manivelle J, et, au moyen de la vis sans fin I, le petit arbre vertical B avec sa manivelle L qui reçoit un mouvement vingt à trente fois plus lent que celui de l'arbre commandeur.
Cette manivelle L commande deux bielles : l'une C imprime son mouvement à la coulisse directrice NN placée audessus de la porte d.0 four, au moyen des leviers K et M calés aux extrémités de l'arbre vertical FF et de la tringle T.
L'autre bielle P agit sur l'extrémité d'un levier horizontal OSQ qu'elle déplace lentement. Au point S du même levier, s'attache la bielle JMS à mouvement rapide. C'est l'extrémité Q de ce levier qui, par une transmission QUXY appropriée à la disposition du four, commande le balancier IIH auquel est attaché l'outil Z. Les fig. 4, 5, 6 représentent un mécanisme analogue, mais suspendu dans la charpente. La manivelle L commande
la coulisse directrice au moyen des bielles C et T réunies par le levier coudé CFFT. Une autre manivelle L' fait osciller lentement une barre XOP autour d'un axe fixe XX. Au point
intermédiaire 0 de cette barre est articulée l'extrémité
PUDDLEUR MÉCANIQUE.
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d'un levier OSQ sur lequel agit en S la bielle à grande
vitesse JMS. C'est comme tout à l'heure, sur l'autre extrémité Q de ce même levier qu'est pris le mouvement transmis à l'outil. L'ouvrier provoque ou arrête, active ou ralentit à son gré le mouvement du crochet suivant la marche de l'opération, simplement en agissant sur le tendeur E (fig. 2) qui laisse glisser plus ou moins la courroie. L'expérience nous a montré que ce mode très-simple atteint complètement son but et qu'il est préférable à l'emploi des poulies coniques ou d'autres organes plus compliqués. Le balancier 11H s'articule à l'outil au moyen d'un ergot latéral (fig. 15) qui entre avec jeu dans un anneau terminant celui-ci ; une clavette le retient en place. Quelques secondes suffisent donc pour mettre en marche ou pour remplacer un crochet quand il est trop chaud; d'ailleurs, les crochets mis en mouvement par les puddleurs mécaniques étant beaucoup plus forts que ceux que les bras de l'ouvrier pourraient habituellement manier, résistent longtemps à l'action du feu, et nous voyons ordinairement ne chauffer qu'un seul gros crochet pour faire monter la fonte qui, dans un four ordinaire, aurait exigé qu'on en chauffât trois ou quatre.
Nous avons obtenu de l'emploi des fours doubles à portes opposées de meilleurs résultats que de celui des fours simples. Les premiers ont en effet sur ceux-ci l'avantage bien connu des praticiens, de produire une qualité supérieure et de consommer moins de houille par tonne de fer fabriqué. Le motif qui les a fait généralement abandonner, c'est qu'ils exigeaient plus de frais de main-d'oeuvre que les fours simples. Cet inconvénient disparaissant par l'emploi
des puddleurs mécaniques, les avantages seuls subsistent, et ils sont accrus en raison de l'activité extrême imprimée au travail qui permet d'augmenter le poids de la charge de fonte en même temps que les dimensions du four. On conçoit eh effet qu'un brassage énergique soit produit par de TOMS IV, 1863.