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PUDDLEUR MÉCANIQUE.
PUDDLEUR MÉCANIQUE.
forts crochets, se renvoyant l'un à l'autre le métal dans la région la plus chaude du four. Poursuivant nos essais dans la voie de l'agrandissement des fours et l'accélération du travail, nous sommes arrivés à abréger plus encore la période du brassage et à réduire sensiblement le déchet, en articulant deux crochets au lieu d'un seul à l'extrémité de chaque balancier IIII (Pl. II, fig. 1, 2, 5). Les portes du four présentent à cet effet deux trous que le pudclleur bouche alternativement pendant le travail qui succède au brassage. Nous chargeons de 3oo à 400 kilog. de fonte dans un pa-
,cialement à ceux qui sont surmontés d'une chaudière à
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reil four. Les dix boules produites par cette charge sont sorties par l'une et l'autre porte, en sorte que le cinglage ne dure pas plus longtemps que pour les fours simples d'une capacité moitié moins grande. Nous ajouterons que la forme des fours à deux portes opposées se prête à l'emploi de mécanismes d'une grande simplicité. L'inspection de la fig. 5 (Pl. XII) montre, en
effet qu'en décrivant des lignes qui ne sont autres que les rayons de cercles dont les portes marquent les centres, les crochets atteignent toutes les parties de la sole du four double. Il en résulte que le palier oscillant V du système
vapeur. La description que nous venons de faire d'une machine analogue pour les fours simples (fig. 1, 2, 5, 4, 5 et 6) nous dispense d'analyser les détails de celles-ci. Elles n'en diffèrent essentiellement que par la suppression du levier intermédiaire OSQ, la bielle DIS s'articulant directement au
bras QX calé sur l'arbre XX. Nous ferons seulement remarquer que sur l'arbre oscillant 00, il est possible d'accrocher un nombre quelconque de bielles G, et que l'appareil se prête éminemment à toutes les modifications que peut subir la construction des fours. La disposition des encoches qui terminent les bielles G permet à l'ouvrier d'embrayer ou de débrayer à son gré l'une ou l'autre de ces bielles sans arrêter la machine, en sorte qu'il peut supprimer ou remplacer un des crochets sans interrompre le travail des autres. Ces machines sont d'ailleurs applicables lorsque la chaudière surmontant le four laisse très-peu d'espace disponible au-dessus de la voûte. Il arrive souvent que la disposition des halles ne permet
représenté (fig. 7, 8 et 9, Pl. XI), et les leviers à mouvement complexe XOP des appareils (fig. 1, 2, 3, 4, 5 et 6, Pl. XI) peuvent généralement être supprimés, et qu'il suffit de machines simples comme celles que figure la Pl. XII.
pas de suspendre à la charpente une transmission distribuant le mouvement d'un moteur unique à tous les puddleurs mécaniques de la forge. On fait alors usage de petites machines à vapeur de la force d'un à deux chevaux-vapeur; ces machines mettent en mouvement l'arbre qui commande les courroies à tendeur d'un ou de plusieurs fours
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voisins. Cette combinaison sera souvent la plus économique,
Pl. XII) convient lorsque le four n'a que deux portes et que rien n'empêche de la placer au-dessus de la voûte ; nous nous contentons d'indiquer ce puddleur mécanique, car il ne diffère de celui décrit dans notre notice précitée que par l'absence d'un système de cames et de ressorts que l'expérience nous a permis de supprimer. Les puddleurs mécaniques (Pl. XII, fig. 4, 5, 6, 7, 8 et 9) s'appliquent aux fours à plusieurs portes opposées et spé-
et elle offre l'avantage de mettre à l'abri d'un accident qui priverait à la fois de leur force motrice les puddleurs mécaniques de tous les fours. Le plus souvent les montants des fours, convenablement prolongés, fourniront de solides points d'attache pour les balanciers et pourront recevoir sur un même bâti la petite
La première de ces machines à puddler (fig. 1,
machine motrice en même temps que le mécanisme du puddleur.