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SONDAGES EN ALGÉRIE.
SONDAGES EN ALGÉRIE.
Chlorure de potassium. Chlorure de sodium. Chlorure de magnésium Chlorure de calcium Chlorures.
EAU
EAU
d'Aï!' Unifia
d'Ah Moab
Rharbi.
Djedean.
Pour 1.000 gr. d'eau.
Pour 1.000 gr. d'eau.
traces. 0,7120 0.2047 0,0291
1,2725 0,2019
1,0058
1,4744
0,2525
0,3196 0,1588
Sulfates.
0,2525
0,4704
Carbonate de chaux Carbonate de magnésie
0,1916 0,0395
0,2070 0,0240
0,2311
0,2310
0,0040
0,0140 0,0040
Sulfate de chaux Sulfate de magnésie.
Carbonates.
Silice. Peroxyde de fer Matières organiques Total des sels Auteurs
Indéterminées Indéterminées 1,4934
2,2018
De Marigny.
Simon.
Les eaux de ces sources sont bien moins chargées de sels que celles de l'Aïn Malakoff. Cela vient sans doute de l'influence que le rocher de sel du Djebel Sahari exerce sur les nappes qui en baignent le pied, et notamment sur celle ,qui produit la source d'Aïn Malakoff.
Ain Sebakh. - Le 6 novembre 1855, nous avons observé sur le bord nord-est du Zahrez Rharbi, à 8 Kilomètres environ N.-0. d'Hamia Chergui, une source d'eau douce portant le nom d'Aïn Sebakh. Dans notre itinéraire géologique de Médé,ah à Laghouat, en date du 6 avril 1858, nous disions « La source d'Aïn Sebakh qui est due aux mêmes causes que celles de Mocta Djedean, s'échappe d'un dépôt assez considérable de gypse farineux de la période saharienne et qui rend le sol poli comme une glace. Les sources d'eau douce paraissent abondantes sur les bords du
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Zahrez ; toutes peuvent être considérées comme des eaux « jaillissantes. » Ce principe que nous énoncions alors comme une hypothèse probable, a acquis aujourd'hui un bien plus grand degré de probabilité par le succès du forage d' Mn Malakoff, et l'on est fondé à admettre qu'il existe des nappes jaillis-
santes sous toute l'étendue de la cuvette du Zahrez, tant sur le bord sud que sur le bord nord du lac. C'est mis presque hors de doute par la présence des sources jaillissantes naturelles d'eau douce qui se trouvent autour du lac. En dehors de celles qui surgissent à la surface du sol, on remarque souvent auprès des bords du lac, des lignes de joncs indiquant la présence de l'eau douce à une faible profondeur. Il nous paraît probable que ces joncs sont alimentés par une nappe jaillissante qui, rencontrant près de la surface une couche de consistance médiocre, s'épanche au milieu de cette couche et entretient ainsi la végétation des joncs. Le bassin du Zahrez Rharbi présente des terres cultiva-
bles de très-bonne qualité le long des vallées principales qui débouchent dans le lac. Nous citerons sur le côté sud du Zahrez l'Oued Malah, l'Oued Kourirech et l'Oued Hadjia.
Ce sont des rivières assez importantes qui vont prendre leurs sources sur les hautes montagnes crétacées du Djebel Senelba. L'Oued Malah et l'Oued Hadjia roulent de l'eau en
tout temps à leur débouché dans la plaine des Zahrez. L'Oued Kourirech roule moins d'eau que les précédents ;
son débouché dans la plaine, son lit est à peine tracé, et nous l'avons vu entièrement cultivé par les Arabes au mois
de mai 1858. Sur le côté nord du lac, le terrain saharien occupe beaucoup moins de développement que sur le côté sud. Les cours d'eau y ont en général très-peu de développement. Nous citerons toutefois l'Oued Raider qui va prendre sa source auprès de Guelt-es-Settel, se dirige du N. au
S. et tourne ensuite à l'ouest pour se jeter à l'extrémité