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SONDAGES EN ALGÉRIE.
« rais boueux et infect de 5o mètres de diamètre, traversé en tous sens par les nombreux troupeaux de chameaux et
de moutons qui vont s'y abreuver. Les hommes sont obligés d'aller jusqu'au bouillon même pour se procurer l'eau nécessaire à leurs usages. Cette eau a un goût légèrement douceâtre ; cependant elle est bonne à boire et
laissait dans la bouche, le 22 mai 1858, à 6 heures du « matin, une légère sensation de fraîcheur. Nous n'avons pu aller jusqu'au bouillon central pour prendre la tem« pérature de la source. Dans un grand rayon autour de Bharbi, le sol est couvert de joncs. Il forme un petit cordon sableux de i mètre de hauteur qui entoure « le terrain plat argilo-sableux d'où émerge l'eau. Celle-ci « n'a pas d'écoulement sensible au dehors du marais, bien qu'on ait creusé des canaux de dégagement de i mètre de fl large et om,5o de profondeur. Le passage continuel des animaux rend ces canaux tout à fait inutiles. A une cinquantaine de mètres de la source principale, on remarque une enceinte circulaire de s o mètres de diamètre et 1 mètre de profondeur dont le fond est humide et encombré de joncs. Les deux sources surgissent au niveau même du lac dont le sol est à sec dans le voisinage des sources et n'est pas couvert de sel. « Sources jaillissantes de Meta Djedean dans le nitrez
Rharbi. - Deux sources d'eau douce, remarquables, « jaillissent en été, à travers la couche de sel qui tapisse le fond du lac, à Dao mètres environ de la rive nord de ce dernier, et à loo mètres de distance l'une de l'autre; elles sont à 12 kilomètres de l'extrémité occidentale du (i lac. Chacune d'elles sort du milieu d'un bouquet de roseaux de 25 mètres environ de diamètre et se répand ensuite au-dessus de la couche de sel, en formant une nappe d'eau saumâtre de 0-, o à orn,20 de hauteur. Le bouillon des sources s'élève à o,50 au-dessus de la cou-
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SONDAGES EN ALGÉREE.
« che de sel et s'échappe à travers un sol argileux noirâtre sur lequel croissent les roseaux. Les sources sont potahies et laissaient dans la bouche, le 22 mai 1858, une sensation de fraîcheur. Les deux îlots de verdure qu'elles produisent servent de jalons pour les voyageurs qui pas« sent d'un bord à l'autre du lac, en se dirigeant entre les deux sources ; celles-ci sont de véritables sources d'eau douce jaillissante, et démontrent d'une manière incontestable la possibilité d'obtenir des sources de même nature au moyen de puits artésiens qu'on creuserait dans les terrains sahariens du Zahrez. » Voici quelle est la composition des eaux de ces sources recueillies, le 22 mai 1858 EAU
EAU
d'Aïe liamia
d'Aïr/ Moeta Djodean.
Pour
1.000 gr. d'eau.
Pour 1.000 gr. d'eau.
traces.
Potasse. Soude. Chaux,
Magnésie
Peroxyde de fer. Bases totales. Acide nitrique. Acide sulfurique Acide chlorhydrique
Acide carbonique des sels neutres. Silice libre.
0,3651 0,2263 0,13'27
traces.
0,67450 0,2473 0,1523 0,0080
0,7241
1,0786
0,1485 0,6607 0,1046 0,0040
0,2923 0,94710 0,10320 0,01400
traces.
Total des acides.
0,9175
1,3571
Poids total des sels hydratés. A déduire : eau correspondant à l'acide chlorhydrique
1,6319
2,4357
0,1631
0,2337
1,4788
2,2020
Reste poids des sels secs.
.
. .
En combinant les bases aux acides, on peut admettre les combinaisons suivantes :