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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER
SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
plier aux données de l'expérience, et leur conserver cependant une rigueur suffisante. L'ordre et la méthode de ses vérifications expérimentales peuvent servir de guide pour les nombreuses recherches de même nature que nous espérons voir entreprendre. L'auteur, en effet, s'est surtout attaché à l'échappement des locomotives. Il a examiné accessoirement quelques cas particuliers comme celui de l'aspiration d'une colonne d'eau par une veine d'eau sous forte pression, mais sans faire d'expérience spéciale à ce sujet. Il a traité l'hypothèse où l'as-
numériques. Cette utilité justifiera, nous le pensons, les
piration se réduit à une dépression manométrique, sans mouvement du fluide aspiré, et, à cette occasion, la formule générale n° 3 s'est trouvée soumise à une vérification de plus ; mais il reste à considérer une foule d'applications possibles de l'aspiration des fluides les uns par les autres. Sans parler du cas général, négligé par M. Zeuner, de
l'entraînement d'un fluide par un fluide de nature différente, cas général qui demande à nouveau le concours à la fois du calcul et de l'expérience, la formule donnée doit s'appliquer, et plus exactement encore, à toutes les questions d'aspirations de gaz par des gaz ou de liquides par des liquides ; il y a là toute une série de vérifications faciles à entreprendre dans les usines ou les ateliers qui disposent, soit d'air, soit de l'eau à des pressions considérables. Partout enfin où l'on dispose de chaudières à haute pression on peut compléter, sur la dépression et sur l'appel d'air produits par un jet de vapeur, les expériences que l'auteur a malheureusement limitées à de faibles pressions de s 1/2 à 2 atmosphères effectives. L'utilité de toutes les observations de ce genre est dès aujourd'hui certaine ; car, sans parler même des études théoriques auxquelles elles ne peuvent manquer de donner lieu, la forme générale des équations est posée ; il n'y a plus qu'à en préciser par les expériences les coefficients
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développements dans lesquels nous venons d'entrer.
Nous regrettons de ne pouvoir être ici plus complet et d'être forcé de renvoyer pour tous les détails à l'ouvrage original, que nous n'avons fait qu'analyser. DEUXIÈME PARTIE (*). APPLICATION DES. FORMULES GÉINERALES AU TIRAGE DES LOCOMOTIVES.
e Calcul du poids de l'air aspiré par le moyen de l'échappement.
La formule générale n° 5, qui représente l'aspiration d'un fluide par une veine fluide de nature analogue, 2re2 (m
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trouve son application directe et immédiate dans l'étude du tirage des locomotives. Le tirage, ou l'appel vers la boîte à fumée d'un courant
d'air continu qui traverse la grille, se transforme en produits gazeux divers, et livre ensuite à la chaudière, par son passage à travers une série de tubes, la chaleur nécessaire à la production de la vapeur, s'obtient en effet dans ces machines, comme chacun le sait, par le moyen d'un jet de vapeur qui est l'échappement. Rappelons que les notations de la formule générale représentent si l'on considère une locomotive D le poids de vapeur échappée pendant un certain temps ;. L le poids d'air aspiré correspondant ; F la section de l'échappement ; F, la section de la cheminée (*) Cette deuxième partie. spécialement consacrée aux locomotives est textuellement traduite de l'ouvrage allemand.