Annales des Mines (1864, série 6, volume 5) [Image 176]

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- EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER

SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.

secondaire ; les variations de l'ouverture du régulateur agis-

aussi longtemps que dure la rampe, s'exposer à refroidir encore plus la chaudière, ni consacrer à l'alimentation la .vapeur dont on est si strictement pourvu. C'est pour obvier à cet inconvénient que l'on demande soit à l'échappement lui-même, soit au système général de la machine, les moyens d'activer extraordinairement le tirage à un moment donné : ces moyens sont malheureusement jusqu'ici plus ou moins imparfaits.

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sent sur le tirage bien moins directement que ne le lait l'altération des deux autres éléments, la vitesse et la ch-ten te.

La détente surtout exerce l'action la plus marquée, et c'est ce que savent assez les conducteurs de machines locomotives.

La position du régulateur étant arrêtée, le tirage est proportionnel -comme le montre la formule à la fois à la vitesse de la machine y et au degré de détente e il est maximum quand on ne détend plus ou presque

plus ; quand e

c'est-à-dire quand le levier dc la coulisse est. complétement relevé ou complètement abaissé

mais en même temps que la détente est réduite ou annulée , la vitesse de la machine peut diminuer elle aussi ; c'est ce qui arrive par exemple sur les fortes rampes quand,

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Donnons encore un autre énoncé de la formule générale.

Introduisons la densité de la vapeur dans le cylindre à la fin de la détente -y'. On a

-

y'= eyo,

Cette densité, d'après la formule de Navier, p' étant la

malgré la suppression de la détente, la machine tout en déployant toute sa puissance, est forcée de se ralentir

pression finale, est

alors le produit e y, malgré l'augmentation de e peut prendre des valeurs plus faibles que celle qu'il aurait pour une vitesse plus considérable et une détente moyenne sur un parcours horizontal par exemple. La conséquence en est que le tirage diminue, le poids d'air aspiré par seconde devient moindre que le poids normal, et la combustion se ralentit. On voit clairement qu'en définitive cet effet résulte de ce

ou moins exactement, en admettant que la vapeur, même saturée, suit la loi de Mariotte,

que la dépense de vapeur par seconde a baissé. Le fait en tout

cas est en pratique de la plus haute importance car si la rampe est longue, on ne tarde pas à voir baisser la pression dans la chaudière : la perte de pression diminue encore plus l'action de l'échappement, car yo diminue dans la formule, de là une nouvelle cause de diminution de L, et un nouveau danger. Tous les mécaniciens ont pu l'apprécier, aussi cherchent-ils en entrant én rampe à avoir une forte pression dans leur machine ; autant du moins que l'a permis :a nécessité

d'avoir aussi à ce moment la chaudière aussi plaine que possible, c'est-à-dire récemment remplie, car on ne peut,

ïr

P

On a donc

eyo = pp'.

Substituant dans la formule n° 7, on voit que le tirage, c'est-à-dire le poids d'air aspiré par seconde est à peu près proportionnel à la pression de la vapeur à la fin de l'expansion, c'est-à-dire au moment où

l'échappement.

commence à se faire

Enfin, au lieu de considérer le poids d'air aspiré par seconde qui constitue à proprement parler le travail utile obtenu, le tirage réel cherché, cherchons à rapporter l'appel d'air réalisé à la vitesse de la machine et considérons le poids d'air aspiré par tour de roue : Il s'échappe par tour de roue un poids de vapeur 4oy0Fe, TOME V, '864.

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