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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER
SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
et par suite il y a un appel d'air correspondant de L
lioyose
F,
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20 Élargir ou rétrécir la cheminée F système que j'ap(8)
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Ce poids d'air ne dépend que du degré de détente e et de la densité maxima yo, si l'on n'altère pas d'ailleurs les sections de tuyaux ni les résistances au mouvement de l'air dans la machine.
Les conséquences que nous venons de développer sont toutes contenues dans l'énoncé primitif de la proportionnalité du poids de l'air aspiré à celui de la vapeur dépensée dans le même temps : sous l'hypothèse que les sections F F, F, aussi bien que le coefficient de résistance p., sont invariables. DES DIVERS MOYENS DE RÉGLER LE TIRAGE.
Nous venons d'indiquer comment il se présente dans la pratique des cas exceptionnels, et comment il est indispensable d'avoir sur le tirage des moyens d'action directs et indépendants : examinons quels peuvent être ces moyens d'action. La forme sous laquelle se présente la relation générale n° 6 permet de les apercevoir immédiatement : on voit qu'étant admise une dépense de vapeur constante par seconde D, le poids d'air correspondant, c'est-à-dire le tirage, dépend on peut donc des quatre quantités arbitraires F F, F, p.; agir directement sur le tirage, et. l'on dispose pour cela de quatre moyens ; on peut avoir recours à quatre systèmes différents i° Augmenter ou diminuer plus ou moins la section F de
l'échappement, système qui porte le nom « d'échappement variable; »
pellerai « cheminée à section variable; » 3° Varier la section d'arrivée de l'air F, par l'occlusion, par la fermeture d'un nombre plus ou moins grand de tubes ; 40 Agir sur le coefficient IL, en modifiant les résistances que l'air ou les gaz brûlés ont à vaincre dans leur trajet de la grille à la boîte à fumée. Un premier moyen se présente tout d'abord pour agir sur ces résistances : c'est de régler convenablement la conduite du feu, le mode de chargement de grille ; maison est peu libre dans l'emploi de ce moyen d'action. Le feu doit répondre à d'autres exigences plus impérieuses et souvent contraires à celles du tirage. On a recours en pratique à un procédé plus commode, plus indépendant et plus mécanique ; on ferme le cendrier par une trappe qui peut, en se levant plus ou moins, donner accès
sous la grille à une plus ou moins grande quantité d'air. C'est une question pratique de la plus haute importance que de savoir lequel de ces quatre moyens, lequel de ces quatre systèmes, permettra le mieux de régler à volonté le tirage d'une locomotive pendant sa marche. Aussi, allonsnous examiner successivement les dispositions et les appareils auxquels chacun d'eux a conduit. 1° Échappement variable.
Dans les locomotives actuelles l'échappement est généralement variable, c'est-à-dire qu'on s'y réserve comme principal et souvent comme seul moyen de régler le tirage, la faculté de faire varier la section du tuyau d'échappement. Beaucoup d'ingénieurs cependant, et les Anglais à leur
tête, rejettent absolument ce système; alléguant que la conséquence 'forcée du rétrécissement de l'échappement est une augmentation de la contre-pression, c'est-à-dire une
perte de travail, ils préfèrent régler le tirage par d'autres moyens : la compagnie des chemins de fer nord-est Suisse,