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SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER
2 04
port -1 correspondantes aux diverses valeurs de la section variable F). F Fm .
Ff L
. '
=
0,8
0,9
1,0
1,1
1,2
1,3
13,14
11,50
10,22
9,20
8,36
7,66
7,07
1,217
1,132
1,060
1,000
0,948
0,901
0,861
07
295
tubulaires F,; enfin si l'on peut apprécier exactement la valeur du coefficient y.. Or ce dernier point est malheureusement très-délicat : p. dépend en effet, comme on l'a vu page 285, non-seulement de la température des gaz dans la chambre à fumée, mais encore, et surtout des résistances que ceux-ci ont à vaincre dans leur trajet de la grille à la boîte à fumée :
(-Ft.)(14-X)
On voit que dans le cas dont il s'agit la seule variation
de la section de l'échappement dans le rapport de
0,7 a 1,3 -
produit de très-notables changements dans le poids d'air aspiré, car elle le fait passer de 1,217 à o,861 du poids moyen quand la section passe de son minimum à son maximum. On peut donc dire que l'on possède dans l'échappement
variable un moyen de régler le tirage dont l'efficacité est remarquable; cette considération suffit-elle pour recommander l'emploi de l'échappement variable? N'achète-t-on pas trop cher cette activité de tirage au prix d'une contrepression et d'une perte de travail peut-être considérables?
Or, ces résistances que nous avons représentées ailleurs par le coefficient ne peuvent s'évaluer théoriquement avec quelque exactitude. Elles dépendent non-seulement des obstacles plus ou moins grands qu'offrent à la circulation de l'air la couche de combustible et les sections restreintes des tubes, mais encore de la plus ou moins grande ouverture de la trappe du cendrier qui facilite ou ralentit l'arrivée de l'air à la grille, à un degré si variable qu'elle peut même l'empêcher complétement. Le peu que nous savons de toutes ces résistances, semble nous laisser encore dans la plus grande incertitude sur la valeur du coefficient On peut cependant, au moyen de quelques observations faciles à faire sur chaque locomotive, et à l'aide de quelques
données expérimentales, déterminer au moins la valeur
Nous reviendrons tout à l'heure sur cette question, en comparant les divers moyens de régler le tirage. L'effet de la variation de section de l'échappement sur le
moyenne du coefficient d'ensemble p..
poids d'air aspiré, étant bien constaté, il n'est pas moins
calculs précédents. L'équation (no 6) donne par une transformation facile
important de se rendre compte de la relation qui lie le poids de l'air aspiré à celui de la vapeur dépensée. L'équation générale (6) L
D
répond à la question, si l'on y connaît la section d'échappement F, celle de la cheminée F et la somme des sections
Nous allons le faire voir sur un exemple, considérant toujours le type de locomotives auquel s'appliquaient les
Prenons des conditions moyennes, c'est-à-dire admission sans excès ni défaut de la quantité d'air nécessaire à la combustion, ouverture moyenne de l'échappement et de la porte du cendrier. La locomotive est chauffée à la houille: admettons que 1 kilogramme -de houille brûlée produira