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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER
SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
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verture moyenne de celui-ci, et ce n'est que dans les cas De l'effet utile de l'échappement.
tout à fait exceptionnels, quand il faut faire monter la pression même au prix d'une grande dépense de vapeur, qu'il y a lieu de recourir à un serrage à fond de l'échappement. Dans ces circonstances, dues la plupart du temps à l'inat-
L'effet utile d'un système d'échappement peut être considéré d'une manière générale comme d'autant plus élevé que,
tention du chauffeur, on arrive au même but, avec un
pour une même dépense de vapeur, le poids d'air aspiré
échappement fixe, par le moyen du souffleur, au prix du
est plus considérable. Dès lors, si D est le poids de vapeur
même sacrifice et du même inconvénient. Si l'on n'augmente plus la contre-pression par le rétrécissement de l'orifice par lequel jaillit la vapeur, on augmente en revanche la dépense de vapeur par la mise en jeu du souffleur, et cela revient au même. Nous nous résumerons en recommandant de ne pas attacher à l'adoption de tel ou tel système d'échappement plus
qui, pendant un certain temps, sort par l'échappement,
d'importance qu'il n'y a réellement lieu de le faire : mettre dans la main du mécanicien un moyen de changer le tirage
subitement et à volonté n'est pas le but principal à poursuivre. Que dans la marche normale, le tirage se règle de lui-même et sans l'intervention de personne : voilà le premier résultat à rechercher, et celui que le mécanisme de l'échappement réalise à merveille, nous l'avons clairement démontré. Le poids de l'air qu'il aspire est immédiatement proportionnel à la dépense de vapeur, et par suite, en choisissant des dimensions convenables, il arrive toujours à la grille la masse d'air qu'elle réclame, que la machine use peu ou beaucoup de vapeur.
L le poids d'air aspiré correspondant, le rapport
D
donne la
mesure de l'effet utile.
C'est à ce rapport que nous nous sommes attachés jusqu'ici. Nous en avons obtenu l'expression en fonction de divers éléments de la machine dans l'équation fondamentale (6), et il nous a servi de base pour l'étude comparative des divers systèmes d'échappement; mais on peut encore définir autrement l'effet utile de l'échappement ; on peut désigner par ce mot i° Le rapport de la force vive que possède l'air aspiré au moment où il afflue dans la boîte à fumée à celle que possédait la vapeur lancée par l'échappement ; 2° Le rapport de la force vive du mélange d'air et de vapeur dégagé par la cheminée, à la force vive de la vapeur échappée pendant le même temps. Soit la première définition.
Si l'on pouvait compter sur une conduite de feu toujours
Il s'écoule par l'échappement dont la section est F un
attentive et soigneuse, il serait inutile de se préoccuper autrement des moyens de régler le tirage : il n'en est malheureusement pas ainsi ; mais en tout cas, ces moyens ne doivent être considérés que comme des compléments de
poids D de vapeur par seconde avec une vitesse w et sous la densité y,. Cette vapeur emporte un travail disponible,
l'échappement, destinés bien moins à compenser ses imperfections qu'a corriger les fautes commises par le chauffeur dans la conduite du feu.
Pendant le même temps, il a été aspiré un poids d'air L qui s'échappe des tubes dont la section totale est F, avec une vitesse w, sous une densité que nous supposerons la
possède une force vive T = D
2g
et son poids D= Fw y,.
même, y, représentant la moyenne de ces deux densités peu