Annales des Mines (1864, série 6, volume 5) [Image 189]

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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER

différentes l'une de l'autre. Cet air arrive avec une:force vive, avec un travail disponible par seconde L

T,

Le rapport

Ti

,

2g

SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.

ou en remplaçant

to2

par sa valeur

(L+D\ (F

L étant F,w,y,.

D

I

(L-F-DV

\

Fi)

D

.

qui mesure l'effet utile et qui peut se re-

(

L w,

ou comme

D wo

w

FL D'

(

L+D

présenter par la lettre Ai, est donc

et que le rapport

315

\

D/

)

Il est facile, au moyen de la formule (6) , d'évaluer étant données les dimensions de la maaussi bien que chine.

a déjà été représenté par il-, (71,1 )

Bien n'est donc plus aisé, grâce à cette formule, que de se rendre compte de l'effet utile d'un système d'échappement, quelque sens que l'on veuille donner à ce mot. S'il s'agit, par exemple, des machines déjà considérées où

expression dans laquelle

peut s'évaluer, comme précé-

demment, au moyen de l'équation fondamentale (6). Soit la seconde définition ; l'effet utile ne s'estime pas moins simplement. Conservons à la lettre T la même signification et soit désigné par T, le travail disponible, la demiforce vive possédée par le mélange d'air et de vapeur qu'on dégage dans la cheminée, l'effet utile cherché 71, n'est autre

chose que 4

Or

D =_,) -,30

et

m=-- 9,2oo, n=21 ,21

il en résulte les valeurs 0,0258

pour l'effet utile cousidéré comme le rapport de la force vive de l'air aspiré à celle de la vapeur qui produit l'aspiration, et 0,424

(L +D)

T,

si Mi est la vitesse du mélange dans la cheminée et

LI-D= F si F, est la section de la cheminée, y, la densité du mélange supposée encore la même. On a donc T,

-1)2 = =

L +D w,'

pour l'effet utile considéré comme le rapport de la force vive du mélange d'air et de vapeur lancée dans la cheminée à celle de la vapeur dépensée. Au point de vue pratique, la seconde définition de l'effet utile est évidemment la plus importante. Les deux termes à considérer sont, en effet, d'une part le travail que possède, que peut encore fournir la vapeur à sa sortie du cylindre et del' échappement ; de l'autre, le travail qu'on est en tout cas et définitivement obligé de perdre en rejetant par la che-