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SONDAGES EXÉCUTÉS DANS LE TERRITOIRE CIVIL
La chèvre se compose de quatre montants de bois de sapin (Pl. X, fig. i) ; elle a 15m,5o de hauteur au-dessus de l'orifice du puits. Les extrémités supérieures des montants sont enfilées dans un même axe en fer de 4 centimètres de dia-
mètre. Cet axe porte à son centre le crochet de la chappe de la poulie servant à monter et à descendre la tige de sonde ; il ne rePose pas directement sur le bois des montants. Les deux montants extérieurs r, d sont armés à leur partie supérieure de fortes plaques de fer dans' lesquelles sont percés les trous à travers lesquels passe l'axe ab , et qui lui servent de coussinets. Les deux montants intérieurs sont simplement traversés par l'axe ab; ils sont plus forts que les montants extérieurs» parce qu'ils portent en bas le treuil en fer et à engrenage qui doit servir à remonter l'outil. A cet effet, une chaîne qui ,d'abord était en fer, et qui, plus tard, a été remplacée par un câble plat en aloès,
s'enroule sur le treuil, va passer sur la poulie en fer cle l'axe ab, et redescend verticalement -dans le trou. Le cadre imna fig. 2 ) ,fixe le treuil à la partie inférieure.. Les montants intérieurs sont en bois de chêne. Les pieds g et h de ces montants reposent sur un massif d'un mètre cube fait en maçonnerie de pierres sèches, afin de leur donner une assiette stable. La même précaution est prise pour les montants extérieurs. Ceux-ci portent à leur partie inférieure le cabestan en bois, sur lequel s'enroule le câble en chanvre ,qui sert à manuvrer la cuiller pour le curage du trou. La poulie de ce câble est montée sur une traverse mobile portée sur un échafaudage situé au-dessous de la grosse poulie du treuil en fer. -Quand on veut faire le curage, on avance la traverse de telle sorte que la poulie qu'elle supporte correspond à l'axe du trou. La cuiller est un cylindre en tôle de ram,5o de long, terminé à la partie inférieure par une simple soupape à clapet. On la remplit en imprimant avec des cordelettes un mouvement de sonnette au câble en chanvre qui supporte cette cuiller,
iDE LA PROVINCE DALGEII.
347 0011Ze à quinze coups de sonnette suffisent d'ordinaire. Les
cordelettes se nouent sur le câble. On en met quatre, ,et deux hommes agissent à l'extrémité de chacune d'elles. Chaque groupe ,de deux montants forme un système consolidé par des traverses horizontales espacées d'environ tm.,5o,. Les deux systèmes sont indépendants l'un de l'autre
au,dessons de l'axe en fer ab (fig. 1), qui les traverse par le .haut. Il y a donc sur le tronc de pyramide rectangulaire formé par la chèvre deux faces opposées qui sont compléte-
raient libres, et qui facilitent ainsi la manuvre des outils. L'Iule de -ces faces correspond au balancier, et l'autre sert à introduire dans le puits les divers -outils, les tubes de retenue.
Dans le système Kind, on n'emploie que le battage pour briser et, désagréger la roche quelle qu'elle soit; lorsque les débris qui sont accumulés dans le fond du trou rendent difficile la manuvrede l'outil, on le retire, .et l'on fait alors le-curage au moyen de la cuiller à soupape, ainsi qu'on l'a indiqué plus haut. Dans le début, on commence à sonder avec des tiges en fer de 2 centimètres de -côté. Ces tiges sont suffisamment fortes pour supporter l'outil; elles n'ont aucun effort de torsion à.supporter. Plus tard, on les remplace par des tiges cylindriques en bois de sapin de em., lm de diamètre, reliées entre elles par des emmanchements en fer et à vis coniques.
Quand on veut battre, la tête de la tige est attachée au balancier au moyen d'une vis de rappel, portée par .l'extrémité antérieure du balancier, et qui permet de donner la. sonde une plus grande longueur à mesure que le trou s'approfondit davantage. Le balancier est -une poutre en_
sapin, de 6,5o de long et de o",5o d'équarrissage; il tourne autour d'un axe ed (fig. 5), de 8 centimètres de dia. Mètre, qui roule lui-même sur deux encoches entaillées à la surface de deux fortes traverses de chêne bc de ou',5o d'équarrissage, fixées horizontalement sur des montants ver-