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SONDAGES EXÉCUTÉS DANS LE TERRITOIRE CIVIL
DE LA PROVINCE D'ALGER.
ticaux, reliés en haut et en bas par de fortes traverses de chêne et arc - boutées par des contre - fiches également en chêne. Sous le balancier, on a cloué une plaque en bois de chêne fg (fig. 4), portant des encoches dans lesquelles roule l'axe en fer ed. On peut changer la position de l'axe ed dans les encoches, en soulevant un peu la tête
du balancier, soit à l'aide du câble de sondage, soit à l'aide d'un levier en bois qu'on introduit da.ns l'une des encoches; en poussant ensuite le balancier en avant ou en arrière, on augmente ou l'on diminue à volonté la longueur du levier de battage, entre l'axe du balancier et l'axe du trou de sonde. Lorsque cette distance augmente, les hommes placés à l'extrémité postérieure du balancier ont plus d'efforts à développer pour enlever la tige, puisqu'ils agissent à l'extrémité d'un bras de levier plus court ; mais
alors l'effet utile produit par la chute de l'outil est plus considérable ; car on a augmenté la hauteur de chute. Lorsqu'on avance l'axe de rotation du balancier vers le trou de sonde, on produit l'effet inverse. Ordinairement on donne une hauteur de chute de om,5o à om,6o à l'outil qui pèse 55o kilogammes. Les hommes agissent à l'extrémité pos-
térieure du balancier ia (fig. 5), au moyen d'un levier en croix hile, dont les branches égales sont en saillie de 2 mètres de cbaque côté. Ce levier porte deux poignées en fer parallèles imen, on', sur lesquelles les hommes exerçent leurs efforts en se faisant face deux à. deux. Il importe à
un haut degré que les ouvriers s'accordent dans
leurs
efforts, pour imprimer au balancier une marche régulière et convenable. Si cette harmonie existe, ils peuvent donner vingt-cinq coups par minute ; dans le cas contraire, ils ne donnent que neuf à dix coups par minute, et l'en comprend dès lors combien l'approfondissement du trop sera lent, car il est proportionnel en général au nombre de coups que l'on frappe par minute. Dans les terrains durs (grès, calcaires) le mouvement du balancier est plus rapide que dans
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les terrains mous (argiles), parce que l'outil ne s'empâte pas, et que dès lors les ouvriers peuvent relever la sonde plus facilement. Lorsque le balancier se relève, son extrémité postérieure
frappe contre une poutre en bois de sapin gr (fig. 6), faisant ressort, légèrement inclinée et fixée à l'arrière entre quatre forts montants verticaux. Le jeu de ce ressort facilite
la descente du balancier. Quand la partie postérieure du balancier arrive au bas de sa course, elle frappe contre une poutre de sapin st., placée sur le sol entre les cadres qui portent le balancier. Cette poutre sert également de ressort, et facilite le relèvement du balancier. Les deux ressorts dont on vient de parler jouent en outre un rôle très-important dans la manoeuvre du trépan, ainsi que nous l'expliquerons plus bas. On emploie deux sortes de trépan, le trépan à glissière et le trépan à chute libre, dont la manoeuvre est exactement la même, mais dont l'effet utile est
bien différent. Le premier sert tant qu'il n'y a pas d'eau dans le trou de sonde ; lorsqu'il y' a de l'eau, on emploie le second.
Dans le trépan à glissière, la partie inferieure de la sonde (fig. 11) se compose de deux fortes branches en fer
parallèles, reliées à leur partie inférieure par une large clavette en fer h; la tête de l'outil glisse entre les deux branches de la sonde, elle porte une rainure longitudinale dans laquelle passe la clavette désignée ci-dessus. Celle-ci supporte tout le poids du trépan qui possède en outre, par rapport à la tige de la sonde, un mouvement relatif déterminé par la longueur de la rainure de la tête du trépan. Lorsqu'on relève la sonde en abaissant le balancier, la clavette fixée à la partie intérieure de la sonde relève aussi le
trépan. Quand le balancier est arrivé au plus bas de sa course, le poids de l'outil, aidé par les efforts des hommes du balancier, relève le balancier et abaisse la tige de sonde. Le trépan frappe dans le fond du trou, et le mouvement