Annales des Mines (1864, série 6, volume 5) [Image 207]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

5à0

SONDAGES EXÉCUTÉS DANS LE TERRITOIRE CIVIL

relatif de la clavette .dans la glissière empêche les ébranlements de se communiquer a la tige: Voici maintenant comment fonctionne le trépan. à chute libre.

L'outil proprement dit se termine ,en haut par une tête de serpent qui est saisie à chaque coup par deux crochets s'ouvrant comme des ciseaux.. La tige de sonde se termine en bas par une sorte de fourche ou glissière formée de; deux

fortes plaques de fer parallèles qui servent de guide à la tête de l'outil à chute libre et portent les crochets indiqués ci-dessus. Quand la tige à glissière s7abaisse dans le trou, les crochets saisissent le trépan qui remonte avc;c la tige.

DE LA PROVINCE D'ALGER.

551

crochets; l'outil monte par suite de l'abaissement du balancier. Quand celui-ci est arrivé à la partie inférieure de sa course, on le choque fortement contre le ressort d'en bas. Ce. choc imprime au balancier un saut brusque de bas en haut qui se traduit. dans la tige de l'outil par un mouvement brusque de haut en bas. Comme le chapeau peut glisser le long' de la tige, l'eau qui est au-dessous de lui le choque de bas. en haut et par suite le fait remonter le long de la tige ; le Crochet s'ouvre et le trépan tombe au fond du trou. En relevant le balancier, la tige descend dans le trou; rem: qui était en dessous, du chapeau passe par-dessus au

moyen du jeu qu'on laisse entre le chapeau et les parois

Lorsque la tige est arrivée en haut c.le sa course,. les crochets

du trou et des tubes de retenue. Les crochets restent ouverts

s'ouvrent et le trépan retombe librement de tout son poids

pendant la descente de la tige par suite de la pression de .Veau qui refoule le chapeau de bas en haut. Quand le balancier arrive à 'la partie supérieure de sa course, on le choque fortement contre le ressort supérieur; ce choc imprime au balancier une secousse brusque de haut en bas

dans le fond du trou. La tête du trépan est simplement guidée par la glissière, et l'outil d'est pas accompagné: par la tige de sonde dans son mouvement descendant, ainsi que cela arrive, pour le trépan à glissière ordinaire. L'expression du trépan à chute libre est donc parfaitement justifiée,. et l'on comprend que l'effet utile de cet instrument soit plus considérable que celui du trépan à glissière. Le mécanisme qui fait ouvrir et fermer les crochets est

très-ingénieux : une rondelle en- cuir aa. (fig. 7), qu'on appelle chapeau, maintenue par deux rondelles en fer d'un diamèttre plus petit, porte, à angle droit, une tige qui, à son extrémité inférieure, présente deux boucles b, b'. Quand le chapeau s'élève, les boucles h, b' s'élèvent aussi verticalement et forcent les crochets c, c' à s'ouvrir, parce que la tête des crochets glisse dans les boucles: Ce mouvement ascendant des boucles rapproche en effet la tête des crochets de l'axe central de la tige et, par suite, les extré-

mités inférieures f, f' des crochets s'écartent. et laisseni tomber l'outil. Le mouvement du chapeau. est produit par l'action de l'eau contenue. dans le trou de. sonde. Supposons

la tige au bas de sa course et que la tête soit prise par les

qui se traduit dans la tige par une secousse brusque en sens _inverse, c'est-à-dire de bas en haut. La tige, eu montant, tend, d'abord à entraîner le chapeau, mais celui-ci choquant brusquement contre l'eau qui est au-dessus de lui ne peut suivre le mouvement ascendant de la tige. C'est donc comme

si le chapeau descendait le long de la tige supposée fixe, et ce mouvement ferme les crochets qui saisissent la tête de l'outil.. Celui-ci est donc relevé par la tige Ti» remonte. Pendant le mouvement ascendant de la tige, le chef de manoeuvre,, qui se tient sur le plancher du puits, imprime à celle-ci un léger mouvement de rotation au moyen d'un petit levier passé dans la tête de la sonde; à chaque coup il fait tourner la tige d'environ 1/15 circonférence. Dans une rotation complète de la tige, chaque point du trou a vu passer devant lui. à deux reprises différentes la lame da .tréparl. Cette. rotation de la tige est indispensable afin que la lame du trépan ne frappe pas toujours sur le même point