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SONDAGES EXÉCUTÉS DANS LE TERRITOIRE CIVIL
DE LA PROVINCE D'ALGER.
Toutes ces eaux sont de bonne qualité pour les divers
teur de 18"3,8o: Mais à la profondeur de 81"3,8o, l'outil est resté coincé au fond du trou, et la dénivellation de l'eau au dedans et au dehors du trou de sonde avait atteint
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usages de l'économie domestique.
Le poids total des sels par kilogramme d'eau, est peu élevé et varie de ogr,4956 o,657 i. L'eau du trou de sonde venant de la nappe sitPée à 45 mètres; diffère de toutes les autres, en ce que le poids total des matières salines y est plus élevé, et atteint ogr,6571. Cela vient d'un excédant considérable de chaux, qui sature tout l'acide sulfurique, une portion de chlore et une portion d'acide carbonique plus forte que dans les autres eaux. Cette eau ne renferme pas de sulfate de magnésie, tandis que toutes les autres en contiennent des quantités plus ou moins notables. Ainsi la compositon chimique de cette eau différencie la nappe de 45 mètres de toutes les autres, et doit la faire considérer comme une nappe ascendante particulière. Ce qui est en harmonie avec l'élévation du niveau de l'eau observée dans le trou de sonde, lors de la rencontre de cette nappe. Les analyses 1 et 4 montrent que la composition de l'eau du puits de la cour de la ferme Paysant n'a pas varié d'une manière sensible du 6 septembre au 11 octobre 186o. L'eau du puits de service du sondage recuillie le 6 septembre 186o, lorsque le trou de sonde n'avait que 7 mètres de profondeur, présente, à peu de chose près, la même composition que la précédente; ce qui n'est pas étonnant, car ces deux eaux sont alimentées par la même nappe superficielle, et ont été recueillies à une centaine de mètres de distance l'une de l'autre.
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o"3,99.- Cette dénivellation 'n'a pas apporté un changement très-notable dans la composition de l'eau du trou de sonde, ainsi que l'indiquent les analyses 3 et 6. On observe toutefois une légère diminufion clans le poids total des sels.
Cette diminution est encore plus notable dans l'eau du trou de sonde recueillie par le jeu de la pompe à la profondeur de 81'3,80. Cette eau est moins chargée en sels que celle du puits de service, recueillie à la même époque par le jeu de la pompe. Aussi l'eau n° 6, recueillie dans le trou. de sonde après la dénivellation totale, sans faire jouer la. pompe, peut être considérée comme un mélange des eaux n" 7 et 8. Quant 1 l'eau D° 7, retirée du puits de service le 21 novembre par le jeu de la pompe, 'elle offre à très-peu près la même composition que celle retirée du même puits le 6 septembre, à la profondeur de 7 mètres. On est dès lors fondé à conclure que la colonne du tube de retenue inter-
ceptait d'une manière à peu près complète la nappe ascendante trouvée à la profondeur de 45 mètres, et que la pompe n'a donné que l'eau venant de la première nappe superficielle du trou de sonde. Cette nappe est très-abondante,.
car une pompe puissante ayant pu être installée dans le puits de service du sondage, on a obtenu un débit constant de io1,5o par seconde, avec un abaissement de niveau de o0.,3o seulement. Cette nappe est susceptible d'un ern-
Du 2 au 5 novembre, il y a eu une dénivellation gra-
ploi utile. Le sondage était établi en effet sur un point
duelle dans les niveaux de l'eau au dedans et au dehors du trou de la sonde. A cette époque, une colonne de retenue de on3e25 de diamètre descendait jusqu'à la profondeur de
culminant, et au moyen d'une tranchée de 400 mètres environ de longueur, et dont la hauteur maximum serait au plus de 3 mètres, on aurait un cours d'eau qui se déverserait naturellement dans le fossé de la route d'Alger à Rovigo, et qui pourrait être utilisé pour l'établissement d'uu centre de population agricole ou d'une fontaine.
65 inres. Le trou de sonde se trouvait, au milieu de la couchee,nc'.i3, formée de marne jaune mêlée de gravier, et
se maienait sans tubage et sans éboulement sur une han-