Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
SONDAGES EXÉCUTÉS DANS LE TERRITOIRE DIVIS,
DE LA PROVINCE D'ALGER.
exercée par le grand levier à la tête duquel on frappait avec
retira ensuite avec un crochet. Il ne resta ainsi dans le trou de sonde que l'outil à chute libre comprenant le trépan, l'instrument à chute libre proprement dit, la maîtmee tige et le guide en fer placé sur cette maîtresse tige; on constata alors que le fil à plomb descendait sans difficulté la profondeur de 74"',25. La c-toche à soupape s'arrêta à
562-
le balancier ordinaire du sondage, manuvré par douze hommes; on ne parvint pas davantage à dégager l'outil; on n'observa que des relèvements fictifs venant de ce que les dents de. l'accrocheur lâchaient parfois, la tige de sonde : nous fîmes alors jouer dans le trou -de sonde une pompe
aspirante débitant i litre environ: à la seconde. Nous pensions que l'appel fait par cette pompe dans la nappe inférieure amènerait au dehors les sables entraînés par cette nappe, et dégagerait l'outil au fond du trou,. Eh combinant
le jeu de la pompe avec la traction directe par le grand levier et le battage par le balancier de sondage, on obtint d'abord une eau louche chargée de matières argileuses; mais après une heure de travail l'eau s'écoula limpide, et dès lors il n'y avait aucune action produite sur les.. sables du fond du trou. Dans une dernière tentative le battage fut supprimé, on augmenta la traction statique par le grand levier et on la porta jusqu'à 14',6,25 par millimètre quarré: de la section des grosses tiges ;: on injectaen même temps de l'eau au fond du trou au moyen de la lance d'Une pompe à incendie afin de mettre les sables en mouvement. Au bout de plusieurs heures de travail l'outil n'avait .pas bougé. Voyant l'inutilité de tons les moyens mis _en uvre, nous donnâmes l'ordre au maître sondeur de retirer les tiges et les deux accrocheurs à pinces. On y' parvint facilement en, rendant solidaires au moyen de clavettes trapézoïdales les emmanchements à vis des nouvelles tiges qui servirent à cette manuvre. Une c,aracolle placée à la partie inférieure de ces. tiges .saisit les tiges restées dans le trou, au-dessus dit premier accrocheur à pinces; en tournant à gauche on dévissa et retira du premier coup le premier accrocheur et toutes les tiges ,à l'exception .de deux tiges tenant à l'accrocheur du fond. La même manoeuvre permit de retirer encore, ces-. deux tiges, on fit lâcher prise à l'accrocheur en frappant sur sa tête avec une lourde masse de fer, et on le
365
72-,75 sur la tête de l'instrument à chute libre, et semonta des sables fins et des cailloux roulés. En présence de l'impuissance de tous les moyens mis en oeuvre pendant deux mois consécutils, nous dûmes à notre .grand regret abandonner le premier trou de sonde de Ben-Tallah. Cette tentative de sondage dans la plaine de la Métidja, bien qu'elle n'ait pas donné d'eau jaillissante à la .surface du sol, n'a cependant pas été sans résultats utiles. Elle a démontré d'une manière incontestable que cette plaine renferme des nappes ascendantes importantes, et que dès lors en allant plus profondément on pouvait °espérer trouver des eaux jaillissantes. Aussi avons nous été autorisé par M. le préfet du dépar-
tement d'Alger a exécuter un deuxième trou de sonde à quelques mètres de distance du premier. Ce .sondage a été commencé le 25 mars 1861, à 42 mètres au nord du précédent, sur un diamètre .de om,35 au fond d'un puits de .2 mètres de profondeur; il était arrive le 1 2 septembre I 861
la profondeur de 200,78 après avoir traversé les couches suivantes :