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DÉPENSES DE L'EXPLOITATION
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DU SEMMERING.
dants de dépenses qui résultent de la traction d'un chemin avec rampes de 25 mètres et courbes de 180 millièmes, ni
établir le rapport absolu de ces dépenses à celles d'une autre ligne. Ce rapport varie nécessairement avec la nature des tracés et les divers éléments de l'exploitation, mais on voit aussi qu'à l'aide des chiffres que nous donnons, il sera toujours aisé de faire, pour chaque cas spécial, des comparaisons approximatives. Nous avons indiqué les avantages réalisés par la traction à la suite de la modification des machines. Mais on sait que cette modification a soulevé quelques observations ; on a prétendu notamment que la voie aurait à en souffrir. Cela était difficile à admettre, si l'on se rappelle que les machines primitives, du système Engerth, étaient établies dans des conditions telles que la charge des essieux d'avant était de 15. 25o kilog. , et celle des essieux d'arrière de 19. 800 kilog. tandis que celle maxima des essieux de la nouvelle machine
n'excède pas 12.000 kilog. Toutefois, nous devions laisser au temps de prononcer. Or, voici les chiffres qui nous ont été donnés par la direction de la voie sur les frais d'entretien de toute nature du Sem rnering. 257.75/, fr.
A partir de cette époque, ils se sont successivement accrus chaque année et avaient atteint, en 186,, le chiffre de
852.710fr.
(*) Poids de la machine Engerth à engrenages: 10 Essieu d'avdnl,
Poids de la machine découplée: 15.250
..... Total
Et il paraît certain que cette dépense déjà ramenée à 10.719 francs, au lieu de 20.800 par kilomètre et par an, continuera à décroître. Nous espérons que ces chiffres feront tomber toute objection et que rien ne saurait mieux justifier les dispositions qui ont été adoptées par la. compagnie, depuis qu'elle a repris les lignes du réseau Sud-Autrichien. Outre les avantages énumérés, nous avons supprimé les grands ateliers de Mürzzuschlag qui étaient spécialement affectés au Semmering, et nous serons en mesure de réduire le capital-machines de cette section de plus d'un million ou 33 p. 100, en reportant sur la ligne du Brenner dix à douze machines que nous avons en trop pour le service du Semmering. Nous n'avons parlé jusqu'ici avec détails que des dépenses
de traction qui, pour le cas dont nous nous occupons,
forment le principal facteur variable des dépenses de l'ex-
En i854, ces frais se sont élevés à
2° 3° 4° 5°
425 A partir de cette époque, qui correspond à la modification des machines et à une direction plus intelligente de l'entretien, les frais de toute nature, refection et entretien, ont été réduits, savoir : En 1862, à 584.665 fr. En 1865, à 439.492
kil.
1°
Essieu d'avant .
.
12.000
. .
11.300
10.700
.2°
15.1,50
60
6.350 10.500
i° Essieu-tender. .
n'A()
--
.
.
2°
adhérence 46.400
0;
ploitation.
Nous devons cependant dire quelques mots des autres chapitres de dépenses. Comme on l'a vu plus haut, les dépenses de toute nature de la voie (*) ont été en 1865 de 439.492 francs, soit par kilomètre exploité 10.719 francs par an. Sur les autres sections Vienne-Trieste, les mêmes dépenses ont été de 4. 000 francs. Si l'on ramène cette dépense au kilomètre de train complet sur les deux natures de chemin, on a pour le Semmering
10,600
Total
06.002
(') Y compris la surveillance. Tolu: V, 186ft.