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SUR LA SUBSTANCE TERREUSE QUI ACCOMPAGNE
LES MINERAIS DE. MERCURE AU CHILI.
îtt) Poudre d'un rouge pale obtenue en transformant en poussière plus fine les résidus provenant de la séparation de la matière précédente (3), et en soumettant cette poussière plus fine à une nouvelle lévigation (c).
gette ne pouvait pas effectuer cette séparation, et du
Antimoine (trouvé). . . 0,114 A. antimpnique. 0,078 Mercure. Mercure. (prenant 0,0,5 de soufre pour Soufre (trouvé). former ilgS). Oxyde de cuivre... Gangue, eau, etc...
0,1119
.
0,078 0,015 0,191
.
Cette poudre contenait déjà de l'acide arsénique et faisait un peu d'effervescence dans les acides : aussi son oxyde
de cuivre provient déjà en grande partie de l'arséniate, du carbonate, et peut-être d'un peu de sous-sulfate dont il était impossible de débarrasser la substance rouge. (5) J'ajouterai la composition du résidu d formé par le cinabre à grains cristallins, mélangé d'un peu de cuivre gris et de grains verdâtres, résidu que j'ai obtenu en lavant à 1' augette ce qui restait de minerai, après la séparation des poudres rouges (1), (5) et (4) . Ce résidu contenait o,545 de cinabre pur, et en outre, j'ai extrait du même résidu, Antimoine. Cuivre. Soufre.
0,072 0,120 0 007
et une proportion considérable d'arsenic. Ces soufre, arsenic, antimoine et cuivre, appartiennent probablement au cuivre gris et k l'arséniate de cuivre. Pour compléter ces recherches, il me restait à connaître la composition de la partie grise métallique des minerais
dont on avait séparé les poudres rouges précédentes; et comme cette partie est toujours pénétrée de substance rouge antimoniée, il m'a fallu trouver le moyen de débarrasser totalement de cette dernière le cuivre gris que je devais analyser. Je voyais bien que le simple lavage à l'an-
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reste, le courant d'eau emportait la majeure partie du cuivre gris, dont les particules étant plus friables que la gangue et pénétrée de matières légères, se laissent entraîner par l'eau plus facilement que ne semblerait leur permettre la densité spécifique du cuivre gris. Mais ayant reconnu que ce cuivre gris n'est pas sensiblement attaquable par l'acide muriatique pur, si on ne prolonge pas l'ébullition, j'ai réussi à séparer ce minerai par le moyen suivant. Je commence par choisir les fragments les plus riches en cuivre gris, et après les avoir réduits dans un mortier d'agate à l'état de poussière impalpable, je lave cette dernière par lévigation et décantation des eaux troubles, et puis
je verse sur le résidu de l'acide muriatique pur, que je chauffe jusqu'à ce que toutes les particules rouges disparaissent complétement. En ajoutant alors de l'eau, je décante les liqueurs troubles avant qu'elles aient le temps de déposer le précipité. On voit immédiatement le, cuivre gris se réunir au fond et se séparer plus facilement de la gangue et de l'acide- antimonique, qui se portent à sa surface et se laissent emporter par les eaux. En répétant ensuite les mêmes opérations, c'est-à-dire en chauffant les résidus de lavage avec de nouvel acide muriatique, et séparant /es parties blanches par des lévigations répétées, je termine la
purification du cuivre gris en le lavant à l'augette. J'ai obtenu par ce moyen environ i5 grammes de matière., qui ne présentait au microscope que des particules grises métalliques et des grains de gangue siliceuse, sans aucun mélange de parties rouges, ni de pyrite.
Une analyse faite sur 11,67 de ce cuivre gris, et une opération faite à part sur 1 gr. de la même matière pour le dosage du mercure par la voie sèche, m'ont donné.: