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LES MINERAIS DE MERCURE AU CHILI.
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SUR LA SUBSTANCE TERREUSE QUI ACCOMPAGNE' Sur 16/. gr.
0,.58
Mercure. Cuivre. Antimoine Arsenic Soufre. Fer. Cangue
0,/485
0,254 o 050 0.305
0,0,4 0,552 0,074
Eau de la gangue, perte
1,670
En éliminant la gangue, je trouve que ce cuivre gris se rapproche beaucoup par sa composition d'une des six variétés de cuivre gris mercuriel analysées par Hauer et provenant des mines de Schemnitz en Hongrie. (Jahrb. d. geolog. Reichsanstalt , 1852. N° 4. Rammelsherg, 5 suplt, 1855.) Du Chili,
do Schemnilz (3).
Soufre. Antimoine. Arsenic Mercure .
24,5 20,4 4,0 11,0
24,57
Cuivre ... ..
39,0
Fer.
25,A8
0,09 16,69 50,58
1,5
/16
100,0
98,67
Ce qui démontre que le cuivre gris mercuriel du Chili n'est pas, une espèce nouvelle et que sa composition peut être représentée par la formule (Cu, flg)S -I- (St, M)2S'.
Conclusions. - Les résultats de ces recherches me conduisent à émettre les conclusions suivantes 1° La substance terreuse rouge qui accompagne le cuivre
gris, et qui constitue souvent la principale richesse des minerais de mercure au Chili, se compose essentiellement d'acide antiumnique, oxyde de cuivre et sulfure de mercure. L'oxyde de cuivre, comme M. Rivot l'a déjà bien re--
475 connu, doit s'Y trouver combiné avec l'acide antimonique. Si cet oxyde, qui s'y trouve en proportions presque égales avec le cinabre, n'était qu'a l'état de mélange, il est certain qu'au lieu de laisser à ce dernier sa belle couleur rouge éclatante, plus claire que celle du cinabre pur, il changerait sa couleur en brun obscur ou tout à fait noirâtre. Cet antimoniate de cuivre est facilement décomposé par l'acide nitrique faible, et on remarque que, dans ce cas, l'oxyde de cuivre, en se dissolvant dans l'acide, ne fait que rétablir la couleur rouge carmin du cinabre natif plus foncée que celle du mélange. Ce qui me fait supposer que la véritable couleur de l'antimoniate de cuivre, si ce corps n'était pas intimement mélangé de sulfure de mercure, serait blanche comme le sont divers sels de cuivre anhydres. Je ne vois pas jusqu'à présent le moyen de déterminer la véritable composition de cet anthnoniate. Les proportions très-variables d'acide antimonique et d'oxyde de cuivre qu'on
rencontre dans les poudres rouges qui proviennent des
lévigations successives de la matière, paraissent confirmer la supposition de M. Rivot que ces poudres ne sont que des mélanges d'acide antimonique et d'antimoniate de cuivre. Quant au sulfure de mercure, on peut le considérer soit comme du cinabre excessivement divisé et à l'état de mélange, ou bien comme jouant un rôle analogue à celui du sulfure de mercure qui se trouve dans les premiers précipités qu'on obtient en faisant passer l'hydrogène sulfuré par une dissolution contenant du mercure et d'autres sels métalliques. On sait que dans ce cas le précipité blanc qui se forme se compose de sulfure de mercure et du sel au milieu duquel il se produit 20 Toutes ces poudres rouges, contenant les mêmes éléments que le cuivre gris, proviennent évidemment de la décomposition de ce dernier, due à l'influence des agents
atmosphériques. Il est naturel de penser que dans cette décomposition les métaux les plus oxydables et les éléments TomE v, 1864,
I5t