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SUR LA SUBSTANCE TERREUSE, ETC.
électro-négatifs ont dû éprouver les modifications nécessaires pour se grouper en sels, laissant le mercure, dont le sulfure est peut-être de tous les sulfures le plus indifférent à l'action de l'oxygène à la température ordinaire, dans son état primitif sulfuré. Ainsi, l'antimoine, l'arsenic et une partie de soufre se sont acidifiés, tandis que le cuivre et le fer, passant à l'état de bases, il s'est formé de l'arséniate de cuivre, du carbonate de cuivre, du sous-sulfate et de l'antimoniate de cuivre ; comme aussi de l'acide antimonique en excès et probablement du sulfate de fer et du sulfate de chaux qui ont fait éliminer du mélange une partie du soufre appartenant au cuivre gris. Si l'on pouvait réunir tous ces éléments disséminés dans la matière décomposée, on y trouverait sans doute l'antimoine, le cuivre et le mercure dans les mêmes proportions que 'dans le cuivre gris. Si, au contraire, on soumet cette matière à des lévigations successives, on voit que les premières poudres, les plus ténues, celles qui exigent le plus de temps pour se déposer 'dans les eaux rouges, sont celles qui sont proportionnellement plus riches en mercure et moins riches en antimoine ; tandis que les poudres qui ne se délayent pas aussi facilement dans l'eau ou qui s'y déposent les premières ont moins de mercure et plus de matières antimoniées (s) (*) Je remarque que la poudre rouge analysée par M. Rivet, poudre que j'avais extraite d'une très-grande quantité de divers
minerais, en mélangeant les poussières qui provenaient des divers lavages, a donné de l'antimoine et du mercure en proportions à peu près égales à celles qui se trouvent dans ma dernière analyse
de cuivre gris, insérée dans ce mémoire. Quant au tellure que
M. ltivoi a découvert dans cette poudre, il doit probablement provenir de quelques échantillons de minerais tellures qui s'étaient trouvés parmi les morceaux provenant de La Lajarilla. Malheureusement, le filon de cette dernière mine se trouvant actuellement nbanclonné, je n'ai pu me procurer une nouvelle provision de ces
minerais et je n'ai pu déceler la présence du tellure dans les matières rouges et dans le cuivre gris, dont je viens de donner l'analyse.
EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE DE CONCENTRATION, ETC.
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EXPLOSION il'uN APPAREIL A VAPEUR SURVENUE DANS UNE FABRIQUE DE SUCRE A SÉRAUCOURT (AISNE).
RAPPORTS, ET AVIS
De la commission centrale des machines à vapeur.
Dans sa séance du 5 décembre 1865 , à laquelle assistaient: MM. Combes, président, Thirria, membre Piérard, membre, Couche, membre, Gallon, rapporteur, Cléry, secrétaire,
la commission centrale des machines à vapeur, sur le ren-
voi fait par Son Exc. M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, en date du 17 novembre 1865,.a pris connaissance des pièces concernant l'explosion d'un appareil à vapeur, survenue dans une fabrique de sucre, à Séraucourt (Aisne) ; et elle a entendu la lecture du rapport suivant, rédigé par M. le rapporteur : Rapport.
Le 2 octobre dernier, dans la fabrique de sucre de M. Théry, à Séraucourt (Aisne) , est survenu un accident qui, par la grandeur des désastres qu'il a produits, a vivement ému l'opinion publique. L'une des chaudières de concentration de l'établissement a fait explosion au moment du changement de poste ; de