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et fort pittoresque. Des filons de quartz qu'on n'a point encore attaqués, parce qu'on n'avait pas de machines pour broyer les roches, constituent sans doute le principal dépôt aurifère; ils offrent, assure-t-on, beaucoup d'analogie avec les filons de Sherbrooke, dans la Nouvelle-Écosse : l'aspect général du pays est aussi le même
dans les deux localités. On n'a, jusqu'à présent, extrait l'or que des sables de la Chaudière ou de ses affluents. Les recherches ont été conduites sur une petite échelle, par des individus qui ne possédaient ni les capitaux, ni les connaissances
nécessaires pour procéder autrement; dans plusieurs cas, cependant, elles ont été fructueuses : on cite des Canadiens qui ont réalisé, dans quelques journées de travail, des sommes de i.000 à 6.000 francs. Actuellement, près de cent cinquante personnes sont Pceuvre. Une compagnie vient aussi de s'organiser pour commencer l'exploitation des filons de quartz. Il est vraisemblable que le comté de la Beauce deviendra sous peu un centre important de production aurifère. Déjà le développement des mines de cuivre du bas Canada est remarquable. Les districts de la rive sud du SaintLaurent, depuis le lac Champlain jusqu'à la pointe Lévi abondent en minéraux propres à être utilisés par l'industrie. On les avaitlongtemps négligés, mais aujourd'hui que l'éveil est donné, les terrains métallifères ont repris une valeur considérable. Les découvertes de gîtes minéraux se multiplient aussi dans le
haut Canada. Une formation cuprifère d'une grande richesse vient d'être mise au jour dans le comté d'Hastings. La chaîne de Collines qui sépare le bassin de l'Ottawa de celui du lac Ontario, a toujours eu la réputation de contenir beaucoup de dépôts métallifères. Les amas de fer de Hull et de Marmora et les veines de plomb
de Ramsay se trouvent en effet dans cette région; des indices de cuivre s'y étaient aussi récemment montrées; elles ont amené des recherches qui ont eu les plus heureux résultats. Le canton de Lake, situé au nord- ouest du canton d'Hastings, possède un système de filons de cuivre qui, pour l'abondance et la qualité des minerais, paraissent ne le céder à aucune autre exploitation du Canada. Le principal filon, (FIÉ est encaissé dans le schiste, aurait, d'après le rapport de l'ingénieur, 8 à 9,mètres de largeur ; il serait facile à tailler, bien qu'accompagné d'un peu de quartz et il contiendrait environ 3o p. 1.00 de pyrite jaune disséminée dans toute la roche, qui en serait littéralement imprégnée. Le canton de Tudor, qui avoisine celui de Lake, renferme également du cuivre, et l'on en signale encore à Macloc, qui est plus au ncl, dans la direction du village d'Hastings
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industri-e minière du Chili. Le cuivre, sous toutes ses formes, se trouve en abondance parmi
les richesses minérales de la Cordillière des Andes. Ce métal comme l'or, l'argent, le cobalt, le plomb et le fer, mêle ses filons aux terrains métamorphiques, provenant de la décomposition des roches, que des bouleversements souterrains ont entremêlés en formant la gigantesque arête occidentale de l'Amérique. Ces gisements métallifères apparaissent presque toujours clans les mêmes conditions sur cette chaîne de montagnes, dont l'éten due immense est d'environ 7000 kilomètres, depuis le cap Froward, dans le détroit de Magellan, jusqu'à l'isthme de Darien. Au Chili, en Bolivie, au Pérou, ainsi que dans les autres parties
de l'Amérique espagnole, le cuivre se présente à l'état natif, en pyrites, en minerais oxydés, formés d'atacamite, de carbonate, de silicate; on y trouve aussi des minerais sulfurés qui sont combinés avec de l'arsenic et avec l'antimoine. Le naturaliste Frezier, qui a voyagé au Chili dans le siècle dernier, dit qu'il a souvent vu du cuivre natif dans les provinces au sud de cette République; il cite à cette occasion un endroit appelé Payen, à cent lieues de Concepcion, sur le versant oriental de la grande' Cordillière, d'où l'on a retiré des blocs de ce métal. Mais ces
parages déserts sont actuellement parcourus par des peuplades d'Indiens-Puetches, qui empêcheraient certainement de rechercher les anciens travaux, si quelques hardis pionniers voulaient le tenter. Dans les provinces de Santiago et de Valparaiso , les minerais de cuivre se trouvent dans plusieurs localités, et généralement dans le voisinage des roches syénitiques et à la partie inférieure du terrain métamorphique. Les minerais que l'on rencontre le plus ordinairement sont : la pyrite de cuivre, d'un jaune de laiton et de bronze, remarquable par ses reflets, variant du bleu-vert au rouge. Le sulfure de cuivre, le cuivre gris, le carbonate de cuivre, le protoxyde, le deutoxyde , et différents silicates s'y trouvent aussi, mais en moins grande abondance, et ils se présentent quelquefois mêlés avec les pyrites qui forment seules les filons que l'on peut exploiter avec profit. Dans la province de Santiago, on travaille actuellement à, l'ex.