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lit de fusion pour i panier de coke. Le minerai est toujours jeté contre la rustine et le coke vers la poitrine du four. Le gueulard est obscur lorsque le chargement se fait avec régularité, et le nez a de 0'2,1 o à om,15 de longueur. L'air est employé froid, et, selon les calculs faits, à raison de Le"1/2, rarement 5 mètres cubes, par minute. On passe, en bonne marche, dans l'espace de 24 heures : 3. 000 kil, de minerai. 1.500 de matte grillée. /1.500 à 5.000 kil. de scorie. 9.000 à 9,500 avec 1.400 kil, de coke.
Mais il arrive aussi que l'on descende à 2 tonnes ou 2 tonnes 1/2 de minerai et i tonne ou i tonne 1/4 de matte grillée.
Un four double occupe 5 ouvriers : 1 fondeur (schmelzer) ,
i chargeur (auftrâger) et un traîneur de scories
(schlackenlaufer). Les postes sont de 12 heures, et les ouvriers sont payés à la tâche à raison de of,5o par 100 kilogrammes de minerai.
Produits. - On obtient, par jour, de 800 à i.o5o kilogrammes de plomb d'ceuvre, de 4o o à 5oo kilogrammes de matte, et quelquefois un peu de speiss, lorsque les minerais sont notablement chargés en arsenic (mais les speiss se produisent surtout dans le travail ultérieur de la matte), enfin des scories abondantes.
Ni les maltes ni les scories ne sont pesées en général ;
à la classe des scories basiques ou froides (frisehe Sehlatken),
e c'est pour éviter les engorgements qui résulteraient de leur congélation, que l'on a un avant- creuset largement ouvert, et qu'on ne les laisse pas couler à mesure de leur formation. Après refroidissement, elles sont presque noires et ont peu d'éclat. La percée se fait ordinairement 4 fois en 24 heures ; la matte, reçue avec le plomb dans le bassin de coulée, s'en sépare sous la forme d'un disque, que l'on 'enlève avant la solidification du plomb. La scorie qui la recouvre, et qui est
enlevée la première, retient ordinairement des grenailles de plomb ou de matte, et doit toujours être repassée à la même opération. Le plomb est puisé à la cuiller et moulé en gâteaux de 15 à 16 kilogrammes. Ana lyses. - De nombreuses analyses de scories ont été faites dans ces dernières années. Je citerai celles de M. Reich et celles de M. Richter, professeur à Freiberg, qui donnent la composition moyenne suivante : I et II sont les résultats trouvés par M. Reich sur des scories des usinee: de
la Mulde et de Halsbriicke ; III et IV les résultats de
M. Richter sur les scories des mêmes usines.
Silice Alurnine Oxyde de,fe'r
les unes et les autres doivent être fondues de nouveau. On ne laisse pas les scories couler du creuset d'une ma-
Oxyd, de manganèse
nière continue, ainsi que cela se fait dans les usines 'de plomb de Przibram (en Bohême) et du Hartz ; mais on les force à s'accumuler dans l'avant-creuset, arrêtées par une digue de brasque ; à des intervalles assez rapprochés, le
Oxyde de plomb. Oxyde de zinc Oxyde de cuivre. 'Soufre Arsenic.
fondeur ouvre cette digue, pour les faire écouler sur la pente
Oxygène eorrespondan t au soufre.
qui leur est ménagée. Ces scories sont très-fluides au premier instant, mais se refroidissent vite, elles appartiennent'
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TW.teDEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
TRAITEMENT DES MINERAIS A FTIEIBETIG.
Magnésie. Chaux
Baryte
I. Muid,
Il.
III.
IV.
HaIsbrikke.
(M.)
(IP
29,738 0,210 49,105 2,120 0,127 5,660
26,742 3,164 39,937 3,471 1,053 5,458
27,05 6,85 41,21
23,14 5,73 37,23
0,90
4,685 7,602 0,516 1,956
4,736 13,235 0,937 3,782 0,096
3,90 '8,62 1.00 3,53
0,63 7,68 3;s7 7,35 1 ,60 0,50 2,47
101,710
102,811
101,90
101,25
0,97$
1,891
1,76
1,23
100,740
100,720
101,14
100,02
8,34 -
Total
Reste