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TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
On attribue au procédé un second avantage : on pense que les chaudières doivent durer plus longtemps, parce qu'elles
ne restent pour ainsi dire jamais tout à fait vides, et que le fond en est alors un peu protégé par le plomb contre les variations de température. Mais cet avantage serait peutêtre compensé en partie par une augmentation de déchet sur le métal. Le service est fort bien organisé et présente une régularité remarquable; les ouvriers sont au nombre de 12, et travaillent deux à deux à un même écumage. Grâce à la pureté du plomb, qui n'arrive au pattinsonage qu'après avoir été raffiné, il n'y a aucune opération accessoire à lui faire subir; ajoutons que usine possède des provisions de plombs de teneurs diverses, en quantité assez grande pour pouvoir compléter la charge des chaudières chaque fois qu'il en est besoin. Ce sont là deux conditions excellentes
pour la régularité du travail.. On se rendra compte par le tableau suivant des opérations qui sont nécessaires pour mettre en train une batterie de pattinsonage avec la méthode des cristaux intermédiaires.
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
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On voit par ce début l'ordre avec lequel s'accomplit le travail. On est obligé d'y déroger dans une seule occasion c'est lorsqu'on arrive aux chaudières les plus pauvres, pour
lesquelles on n'a pas de plomb d'égale teneur à ajouter ; mais, cela n'étant qu'accidentel, il est facile d'y remédier en faisant l'addition dans une chaudière plus riche, et en augmentant la proportion de cristaux qu'on transporte dans la chaudière pauvre en question. Nous ne nous arrêterons pas davantage à la mise en train des opérations', il est plus intéressant de voir comment est conduit le travail courant, et c'est ce que montrera le tableau suivant , présentant un exemple emprunté au mois d'août 1863. On y voit figurer, à la colonne III, les additions de plomb-d'ceuvre raffiné, et à la colonne IX celles de plomb -d'oeuvre provenant de la revivification des litharges.
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Je désignerai par le signe ad les additions de plomb au moyen desquelles on achève de remplir les chaudières avec du plomb de teneur à peu près égale.
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Loi d'appauvrissement. - Ce tableau montre que l'on
essaye très-régulièrement pour leur teneur, avant chaque