Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
TRAITEMENT nrs MINERAIS A FREIBERG.
TRAITEMENT DES MINERAIS, A FREIBERG.
écumage, les plombs riches et pauvres dans les chaudières voisines des extrémités de la série. Si l'on veut chercher, d'après les résultats de ces essais, quelle est la loi d'enrichissement ou d'appauvrissement du plomb, on pourra prendre, comme représentant à peu près la moyenne générale, les nombres suivants :
L'introduction de cristaux intermédiaires dans la ,méthode par tiers n'expliquepas le résultat obtenu ;, mais las cause s'en trouvera peut-être dans le mode de partage, des ,charges B reçoit,, non pas, les 2/5 de la charge A,(mais bien les 7/10 ; cela contribue à augmenter un peul' écart entre les teneurs
90
CHAUDIÉRES.
Teneurs... . Les fractions.
gr. 1.570
. .
Ill.
II.
T.
0.62
gr. 970
0,67
IV.
g,.
1,
650
450
.
.
.
.
.
XII.
.
0,69
XIII.
gr
gr.
11
5
0,15
XIV. gr. 2,5
0,50
La pureté durplfutinb.est une circonstanWtrès-favorable
gr. 1,3
son enrichissement eebt ce qui a été maintes fois démontré; à Freiberg, les expériences de M. Reich ont prouvé, que l'on pouvait pratiquement amener par les cristallisations le
0 52
Le rapport moyen, ou, si l'on veut, la raison de la progression géométrique que suivent les teneurs, s'obtiendra facilement par l'équation suivante, dans laquelle w désigne la raison demandée, i 4 est le nombre des écumages, 1,5 et 1.57o sont les extrêmes de la progression 1,3 = 1.570 1
14
de droite et de gauche et à rendre au rapport d'appauvrissement sa valeur ordinaire.
XV.
représentent les rapports des teneurs successives.
log =
.
1;3 1070
on trouve ainsi que ec = o,6o environ. Ce nombre mérite d'être remarqué, car il est un peu inférieur à celui qu'on indique habituellement (0,62) comme se
rapportant aux teneurs ordinaires des plombs soumis au pattinsonage ; or les plombs d'oeuvre de Freiberg sont au contraire parmi les plus riches, et l'expérience a démontré que, dans un plomb riche, les cristaux, se formant plus petits, retenaient plus de liqueur mère que dans un plomb pauvre, et que l'enrichissement ou l'appauvrissement y étaient moins rapides ; d'après cela il semblerait que le
rapport des teneurs de deux chaudières consécutives dût être plus voisin de l'unité que le nombre 0,62.
plomb pur argentifère à renfermer 2.k, 2'6 d'argent aux 100 kilogrammes.
Dans les 'uSines de Freiberg on s'arrête entre ik,5o et. Ik,60, teneur à laquelle on arrive soit par deux écumages, soit directement par le premier après l'enlèvement des cristaux intermédiaires. De l'autre côté on pousse très loin l'appauvrissement ; on ne donne à la dernière chaudière que du plomb à 16,5, et pour arriver là, il. faut jusqu'à 12 cristallisations.. C'est
encore à la pureté du plomb que l'on doit de pouvoir atteindre cette limite.
Il est d'ailleurs à observer que le plomb devient plus pur,
à mesure qu'il s'appauvrit par les cristallisations, et cela par deux motifs : d'abord, il se forme à la surface des chaudières des crasses jaunâtres, que l'on écume pour les envoyer plus tard au ressuage .et à la revivification; ces crasses cyt schlicifers entraîuent, avec elles la plus grande portion du cuivre et de l'antimoine que le raffinage n'a pas éliminés ; en second lieu, l'antimoine, qui est l'impureté la plus à redouter à cause des :propriétés fâcheuses qu'elle commu-
nique au plomb, paraît se concentrer de préférence avec l'argent dans la partie la plus lente à cristalliser. Le plomb pauvre en est presque totalement débarrassé ; aussi est-il