Annales des Mines (1864, série 6, volume 6) [Image 73]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.

TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.

A l'usine de Ilalsbrücke l'installation des appareils de condensation n'est pas aussi grandiose. Les fumées des

lité des minerais ; on en réserve quelques portions pour d'autres opérations auxquelles leur nature convient mieux, par exemple les minet as cuivreux pour le traitement des. [nattes, les minerais d'argent les plus riches pour la cou-

46

fours de grillage sont reçues dans un canal souterrain, puis s'élèvent dans une galerie inclinée, exposée à l'air, et recouverte par des plaques de fonte, et se rendent enfin à la cheminée de tirage. La galerie a pour dimensions Im,42 en largeur et 2rn,5o en hauteur ; près de la cheminée, elle se divise en quatre parties et s'élargit alors jusqu'à 5"',70. A tort ou à raison, les ingénieurs de Freiberg n'ont pas voulu adopter le système de refroidissement des fumées par une pluie d'eau ; invoquant à cet égard les expériences faites dans quelques usines du pays de Galles, ils prétendent qu'une pareille disposition ne permettrait pas d'obtenir un tirage suffisant et troublerait la marche des fours. RÉSUMÉ GÉNÉRAL.

Nous terminerons ce travail par l'exposé général des principaux résultats économiques obtenus dans le traitement des minerais à Freiberg, en les rapportant à la tonne de minerai mis en oeuvre. Ces résultats se déduisent de ceux de la campagne semestrielle de 1862, que nous avons constamment cités dans les chapitres qui précèdent ; toutefois nous devrons avoir soin

d'écarter les irrégularités qui proviennent, soit de l'introduction clans tel ou tel travail de matières nouvelles, tirées des magasins, soit de la mise en réserve de certains produits

pellation. Aussi n'entre-t-il , sur 1.000 kilog. de minerai traité, que 9581,4o dans les deux premières opérations, à savoir : 4551,54 dans la fonte plombeuse et 5251,06 dans la fonte des scories. Les 1.000 kileg. se complètent de 581,58

de minerai envoyés au travail des mattes plombeuses , 11,86 à celui du plomb d'oeuvre, et 11,84 à celui des mattes de cuivre. Les principaux produits intermédiaires, servant de bases aux divers groupes d'opérations, sont les suivants : 281,657 de matte plombeuse ; 2o51,o65 de plomb d'oeuvre ; enfin

91,005 de matte cuivreuse destinée à subir la concentration et l'extraction du cuivre. Je néglige à dessein de trèspetites quantités de speiss, et de débris de coupelles, employées à l'extraction de nickel, de cobalt et de bismuth. Les produits définitifs sont 86o o3 d'argent raffiné au titre de

1,784 de plomb dur; 8'0)65 de litharge rouge; et enfin 12,816 de sulfate de cuivre 'en cristaux.

D'après les essais qui ont servi à déterminer le prix d'achat du minerai, la tonne contenait en moyenne 885,790 d'argent;

référerons à ce que nous avons dit dans la note de la

161k,567 de plomb; uk,294 de cuivre.

page 74 relativement aux proportions des différents produits

même quantité de minerai, et c'est d'après ces proportions que nous pourrons calculer les frais spéciaux et les pertes que comporte le traitement d'une tonne de minerai. Le premier groupe d'opérations, fonte plombeuse et fonte des scories, reçoit la majeure partie, mais non pas la tota-

1000

igk,Ltoo de plomb tendre;

pour une campagne ultérieure. A cet égard nous nous en

intermédiaires, auxquels donne lieu le traitement d'une

141,

Les pertes qui se déduisent de ces nombres, ou, en d'autres

termes, les pertes constatées dans le traitement, se sont élevées à 91,843 d'argent

ou

,33 de plomb ou

1,1i p. loo de la quantité contenue; 1907 p. loo