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TRAITEMENT DES MINERAIS A .FREIBERG.
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
mais en vertu- de la règle qui impose de rendre aux mines, à titre de prime, la moitié de la différence entre le prix de vente réel du plomb et du cuivre, et le prix de vente dit
normal, qui a servi à fixer le prix d'achat des minerais (voir 'p. 3), une somme de 4,890 a dû être prélevée pour les mines sur chaque tonne de minerai. Il serait donc resté, en définitive, de l'ensemble du traitement, une somme de 36,586, qu'il faudrait appliquer à
27.000 tonnes de minerai, pour avoir le produit net des usines pendant l'année entière. Mais la moitié seulement de ce produit revient, en réalité, à la régie; l'autre moitié doit être, conformément à l'ordonnance de 1861, répartie entre les mines, que l'on fait ainsi libéralement profiter des
progrès de la métallurgie et de l'amélioration des conditions économiques des usines royales.
Il ne faut point attacher au chiffre que nous venons de trouver, pour le bénéfice net du traitement, plus d'importance qu'il ne mérite. D'une part, en effet, la campagne de 1862, pour laquelle il a été calculé, appartient, comme nous l'avons déjà dit, à une période transitoire, où la valeur des matières premières n'était pas encore bien établie; de l'autre, pour la campagne même, ce chiffre ne serait qu'approximatif, car nous avons à dessein négligé divers éléments qui influent plus ou moins sur le prix de revient. D'ailleurs notre but, dans cette notice, n'était nullement de parvenir à une évaluation rigoureuse du revenu effectif des usines, mais seulement de faire connaître avec quelque
détail les méthodes usitées à Freiberg pour le traitement métallurgique des minerais et les consommations qu'elles nécessitent.
En nous renfermant dans ce programme, et comme appréciation finale, nous pouvons dire de ce traitement que,
conduit avec une remarquable sagesse, il se trouve aujourd'hui très-bien en harmonie avec la situation économique des usines. A. moins d'une transformation plus ou
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moins radicale, on ne doit point attendre pour l'avenir de réductions bien considérables sur les consommations ni sur la main-d'oeuvre. Il n'en est pas de même pour les pertes dé métaux ; celles-ci offrent encore un assez vaste champ aux recherches; mais l'exemple des récentes améliorations, et les études persévérantes- des ingénieurs de Freiberg, donnent lieu d'espérer que, sous ce rapport aussi, les mé-
thodes de traitement deviendront bientôt plus irréprochables.