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4tGGLOMÉR ATION DES COMBUSUBLES MINÉRAUX. '
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AGGLOMÉRATION DES comusTiBLEs M IN ÉRAInd:=
l'exemple du fer, que le laminage ne remplace pas, sous lé' rapport de la densité et de la ténacité, la'CoMpressite proprement dite, surtout lorsque la masse, atiMtiment'dtii laminage, n'a qu'une faible consistance. Elle eàt'étitée pliit6tt que comprimée ; elle fuit sous la pression. Deuxième type.
Machines à pistons et moules'fet-ines
J)
Le deuxième type de machines à comprimer est baseSur.; l'emploi de pistons foulant la pâte dans des moulegerlitési
à fonds mobiles ; c'est le mode de compression auel on le plus souvent recours. La pâte, toujours eessée.)nor.; malement, ne peut fuir ou glisser sur elle-même Le seul( point qu'il ne faut jamais perdre de vue, c'est le frottement considérable de la pâte contre les parois du mouleet part suite, comme nous l'avons déjà dit, l'obligation, 4e- ug, jamais donner à la masse à comprimer une épaisseur.trcp forte. Les machines à pistons et à moules fermés, peuvent; être divisés, soit d'après le mode de compression plus otk moins brusque ou lent, soit d'après le mode de. ,démoulagej plus ou moins simple. Citons les appareils les, plus, remari+ quables, ceux que la pratique a spécialement
plus ancien et l'un des plus simples estconsacres.Le celui -quet
M. Marsais a installé à Saint-Étienne en i84, et qe 'fonctionne encore maintenant dans l'usine de Givors. L'appareil -coinpres, i° Machine Marsais, de Givors. seur est la presse hydraulique ordinaire, évidemMenttrès-
propre pour le but en question, à cause, dei son; :a.ctirmi lente. Le moule est un fort prisme en fontecerCIé frettes jointives en fer. Sa section intérieure.:et, carré de om,7o, tronqué sur les angles; saclihauteur.,de Ce moule, porté par un wagon, estrempli sous..le feurta,)
se prépare la pâte, puis amené, par Un court.,eeminylle fer, entre les montants d'une forte presse. hy_drelirwea
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couvercle, abaissé à l'aide d'une vis, est solidement arrêté au moyen d'une clavette ; puis la presse pousse de bas en
haut le fort plateau mobile dont se compose le fond du moule Le volume de la pâte est réduit aux deux tiers et Jes .soupapes de sûreté s'ouvrent à la pression limite de -rue à 120 atmosphères. On desserre alors la vis et l'on amène le wagon chargé sous une deuxième presse plus faible, 'dépourvue de traverse supérieure; elle opère le démoulage en poussant le plateau mobile et avec lui le bloc aggloméré jusqu'au haut du moule. Pour une opération entière
il faut 8 à Io minutes. Le prisme de houille ainsi obtenu pèse 465 kil. C'est un bloc énorme- qu'il faut ensuite concasser, . et dont les diverses parties ne sont pas toutes également denses lorsque la pâte est trop ferme. Là est le Nice de ce procédé. On a cherché à y remédier en plaçant sur
le fond mobile des cloisons verticales à bords tranchants. On divise ainsi le bloc en plusieurs pains ; mais en aug-
mentant le frottement, on diminue d'autant la force de compression. La partie supérieure du bloc est seule alors fortement pressée, tandis que sa base, emprisonnée dès l'origine entre les cloisons, l'est beaucoup moins. On peut bien ainsi diviser le bloc en six pains, mais lorsqu'on multiplie les cloisons pour avoir douze pains, le bas ne se comprime plus du tout. A cause de la lenteur de la manoeuvre, il faut nécessairement, ou conserver au bloc unique son fort volume ou bien multiplier les moules, de façon qu'a chaque mouvement ascensionnel du piston on obtienne
simultanément un grand nombre de petites briquettes. C'est ce qu'a réalisé M. Revollier de Saint-Étienne en combinant très heureusement, comme nous le verrons plus
bas, la machine Marsais avec le chariot circulaire de Middleton.
Par heure, chaque presse Marsais fournit !',5 de houille agglomérée. Pour ce travail, il faut un moteur de 12 à 15 chevaux. C'est i) chevaux par tonne et heure. Actuellement