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AGGLOMÉRATION DES. COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES MINÉR'AUX'
dans des usines, d'une' fabricatiomrestreinte que dans dé vastes ateliers- sur les" mines même- La puissance de la machine motrice est de -1 2 à 15 chevaux,. soit 4: chevaux par tonne de briquettes feurnie -par heure; non; compris les broyeurs. MM: Mazeline 'livrent cette machine toute posée,sans le moteur, mais-avec tous les- accessoires, an prix de 35. o oo francs. 30 Système à deux lambour4 l'un, et l'auti-epourvus -
moules sans' fond. - La troisième machine tangentielle; dont nous parlerons, est l'appareil de Mt, fa-dot, autrefois directeur des ateliers de-construction de- la compagnie de Montrelais, aujourd'hui- constructeur à Lorient. Cette machine, brevetée en 186o, a: :fonctionné aux mines de 'Languit], et marche encore dans les établissements d.e la' compagnie' du Midi à Bordeaux. Elle est 'simple et peu 'coûteuse, mais ne convient, également que pour une fabrication-restreinte et pour: des briquettes 'd'un -faible poids. Les deux
roues tangentielles, de ie';i 5 de diamètre extérieur' et 0-03 de largeur de jante, shnt cOmplétement symétriques; l'une et l'autre sont percées' de moules; aucune ne porte de
véritables dents seulement les parties pleines de la jante de l'une des roues correspondent aux vides de l'autre et réciproquement (*) . Mais ce qui caractérise spécialement-ce type,- c'est que les -moules -sont :de simples orifices; -toujeurs ouverts, percés de partenpart dans la jante'. -Celle-ci a o,P 5-
suivant le sens du rayon .de la roue,- pour:: que chaque moule soit sensiblement plus étroit au point de sortie à, l'intérieur de la roue qu'a l'extélieur:. La pâtes arrive;comme à l'Ordinaire, par une -trémieplacée au- dessusç-de
la :ligne de tangence des deux roues. Là: elle est foulé& dans les cavités-=de chacune dés-: deux jantes par: les pleins,
de l'autre. Par tourde roue; hupâte pénètreainsi de quelques centimètres dans chaque moule, et_ marchant de la (*) Génie industriel, tome XXIII, page 5, année' 036,2.
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sorte,, de la-circonférence .: extérieure vers, l'intérieur des jantes, elle s'échappe finalement sous forme d'une série de boudins: continus. Un couteau,: fixe les découpe enfin en, plaquettes isolées: La compression est due ici, comme dans la machine à pistons- de M. Évrard, à la simple résistance que le frottement contre les parois du moule oppose à la - marche de la pâte. Seulement onne. peut. pas_modifie. ici à volonté, comme dans la machine Évrard, les orifices de sortie et approprier la résistancea la nature des charbons. La longueur des moules, c'est-à-dire l'épaisseur des jantes étant donnée, on ne peut augmenter ou diminuer la force,
de compression par le. frottement qu'en rendant' la pâte plus ou moins ferme. Avec des charbons grenus et du brait sec l'appareil marche difficilement. A Blanzy on a vainement tenté de le faire lonctionner pendant une quinzaine; de jours; ou dut y renoncer. A Languit], où' le charbon est extrêmement -friable: et poussiéreux, on a bien réussi; et. dans les ateliers dé là, compagnie du Midi, à Bordeaux, la machine marche bien aussi ; mais- on se sert de ep. ioo de brai gras, composé,de6 ,dixièmes-de brai' sec et de 4 dixièmes' de goudron brut. M. Voruz, de Nantes-, livre cette machine,
non compris la pose, le moteur, lés broyeurs', malaxeurs; etc., au: prix de 8. 000 francs. Avec une' machine de 25-à 5u- chevaux, l'appareil peut débiter 5 tonnes par heure, ce qui fait 5 à-6 chevaux par- tonne et heure, les, accessoires compris. 40 Système: à.deux, tambours unis: -Lés-roues-tangentielles unies, sans moules; ont été-proposées pour' la préparation,
des briquettes par' M. Yerpilleux , de Rive de Gier. Le brevet est de 1859. La
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pâte passant entre ksi deux cylindres est laminée
en galette continue. Un couteau mécanique divise ensuite celle-ci: transversalement en briquettes, proprement dites. Mais2cet appareil n'a été appliqué nulle part, et ne. me parait pas devoir donner des produits solides. On sait, par