Annales des Mines (1864, série 6, volume 6) [Image 100]

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AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES MINÉRMIX.

AGGLOMÉRATION .DES. COMBUS;TIBLES: MINÉRAUX.

peut avoir recours aux roues tangentielles de MM. David et

ment, soit en fours, soit par la simple exposition à l'air.

Mazeline du Havre, qui exigent peu de force et sont relativement peu coûteuses à

Ainsi donc, la première opération à laquelle on soumet aujourd'hui généralement la tourbe, lorsqu'on veut accroître sa densité, est un, malaxage énergique de toute lainasse. On peut toutefois s'en passer clans le cas d'une tourbe légère à longues fibres- peu décomposées. On peut alors, comme cela se fait à Neustadt dans le Hanovre,, exploiter la tourbe au louchet et la sécher à la façon ordinaire-, puis laminer les briquettes, à l'aide d'un manège, entre deux cylindres horizontaux de 0'1,45 de diamètre. On réduit ainsi les briquettes en plaques irrégulières de o'n,o1. d'épaisseur, dont la compacité est grande.. Mais on conçoit que l'opération ne réussit qu'avec des tourbes filamenteuses et sèches, sans cela, au lieu de plaquettes, on n'obtiendrait qu'une pâte

Enfin, que les briquettes., préparées au brai sec. et avec établir5°

des houilles, bien lavées, demi-grasses, à courte flamme, l'emportent,. par leur effet utile dans: les locomotives, non-

seulement sur la houille en roche drégale provenance, mais encore sur le coke, lorsque les grilles des foyers sont suffisamment grandes.. Aj ou ton s. qu' à l'aide d'appareils con-

venables (Tembrinck. ou Thierry) on peut brûler la fumée des briquettes,, mais qu'il n'en résulte aucune économie appréciable.' Préparation des briquettes de tourbe et de lignites. terreux.

Comme complément de la notice sur les agglomérés de houille, disons. quelques. mots des opérations auxquelles on soumet depuis quelqttes, années la tourbe et les lignites terreux. i° Préparation de la tourbe. Les briquettes de tourbe, obtenues directement, par voie de découpage ou de moulage, sont peu denses et imprégnées d'eau. La dessiccation, ou torréfaction en fours, telle qu'elle est pratiquée en Suède, accroît la densité, lorsque la tourbe n'est pas trop mousseme ; mais le procédé est long et court le risque de dépasser le but. On a cherché à expulser l'eau par compression immédiate. Mais l'élasticité des briquettes obtenues au louchet et la nature même des fibres végétales rendent cette expulsion

fort difficile. On a reconnu que, pour opérer facilement la compression, il fallait avant tout effiler, découper, déchirer

la tourbe. En cet état, et après avoir subi une sorte de malaxage, non-seulement la masse est plus homogène, mais elle acquiert immédiatement, par le moulage, une densité plus grande et se. dessèche alors aussi plus facile-

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molle, ou de la tourbe en poudre. Dans le cas ordinaire, on procède, différemment, et l'on

peut choisir entre deux méthodes, que r on pourrait désigner sous le nom. de voie humide et voie sèche. La première paraît avoir été d'abord appliquée par M. Challeton, à Montauger ; mais selon le docteur Percy (*), le principe de la méthode aurait été patenté en Angleterre dès 1857, au profit d'un sieur Linning. La seconde a pris naissanee en Irlande, mais fut surtout perfectionnée et appliquée en Bavière par M. Exter. Méthode par voie humide. La méthode par voie humide se compose de deux, opérations l'effilage ou malaxage et

le moulage. Le malaxage se fait à peu près partout de même ; le moulage' varie d'une usine à l'autre. Citons quelques exemples à l'usine de Losjôfors, en Suède ("), la tourbe est amenée, avec un peu d'eau, dans un cylindre horizontal en tôle de om,go de diamètre sur 2m,5o de longueur Un arbre mobile, le traverse dans toute sa longueur (*) Metallurgy, 1864 vol. I, page 77. (**) Jahrbuclt de Leoben, par Tonner, 185o, page 95.