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AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
AGGLOMÉLI ATION', DES COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
briquettes, celles-ci l'emportent par contre sur les Cardiff, Blanzy, etc. En un mot, les briquettes, provenant de menus bien lavés, laissent en général, moins de résidus terreux que les charbons en roche, proV91enant "des, mêmes: exploitations. Ces derniers ne sont plus purs que quand ils sont soumis à un triage exceptionnel, 'rarement appliqué. Comparées au coke, les briquettes, comme la houille crue, offrent nécesSairement, pour le service des lOCUrnotives, un avantage marqué, à cause de la différençe des prix. L'économie varie, selon les lieux, de 2,5 à '30,.;p.:-,Icicy, et
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dans le centre de la France, où les houilles en roche de l'Allier et de l'Aveyron, sont fournies, rendues en waggon, au prix de 12 à 16 francs la tonne, l'avantage sur les cokes
est de près de 5o p. 100. Mais, même en dehors de la question de prix, les briquettes l'emportent sur le coke,g lorsqu'elles sont préparées avec du charbon à courtel
flamme et que les foyers sont disposés pour la houille crue. Ainsi, sur le chemin,.de fer -du Nord; avec cdes grilles, bien disposées et suffisamment grandes, on brûle sensiblement moins de combustibles crus que de coke. Les houilles, en roche ou en briquettes, permettent de marcher avecl une couche mince dans le foyer, ce qui rend la combustion complète ; tandis qu'il faut accumuler le coke sur une plus'
grande épaisseur, d'où résulte du gaz oxyde de, carbonel qui s'échappe sans brûler. Sur le chemin de fer de l'ouest, on a égaleinent constei une légère supériorité des briquettes Cardiffsur.le,col(Pe '
Les compagnies d'Orléans.et du' Midi, estiment que te briquettes remplacent le coke poids pour poids. par contre.sq la ligne de Lyon, les briquettes ne développeraient que les 0,90 du travail accompli-par le coke. Cette' anomalie tient
à la qualité inférieure d'une partie des briquettes consommées, celles qui cproviennent,ete3lontchanini,!Blaniy,
Epinacetc.; et,:pri7-etre.aussie ledispositi6wdeeifoyere
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qui n'ont pas encore été tous suffisamment agrandis comme sur le chemin du Nord.
Lorsque les briquettes ou les houilles crues renferment au-delà de 15 à 20 p. i oo d'éléments volatils, elles brûlent avec fumée, du moins quand le chauffeur ne charge pas avec soin. Un appareil fumivore devient alors nécessaire. Sur le chemin de Lyon on se sert spécialement- de l'appareil Thierry ; sur la ligne d'Orléans, del:appareil Tembrinck. Mais ces appareils ne réduisent pas la consommation. Ce que l'on gagne, en brûlant les éléments combustibles, est perdu par l'admission d'un excès d'air. Conclusion. - On peut conclure de ce qui précède 1° Que les meilleurs charbons, pour de bonnes briquettes, sont les houilles friables, demi-grasses, à courte flamme et assez bien lavées pour ne laisser que 6 à 8 p. 100 de cendres. 2° Que les efforts des fabricants de' briquettes devraient tendre, sinon à supprimer entièrement, au moins à réduire
notablement, la proportion de ciment ; que la suppression
totale pourrait être réalisée' par la méthode Baroulier, convenablement appliquée ; et la suppression partielle, en chauffant et mélangeant mieux la pâte ; ce qui pourrait se faire à l'aide de vapeur surchauffée et de longs malaxeurs horizontaux en tôle, à doubles parois. 5° Que la pression, dans les appareils compresseurs, doit
s'élever, par centimètre carré, à 100 ou même i5o kilogrammètres, le chiffre supérieur s'appliquant aux charbons grenus et durs : que l'épaisseur des briquettes, dans le sens de la pression, doit être faible et proportionnée aux dimensions transversales; pour des agglomérés de 8 à io kilograu mètres, elle ne devrait pas dépasser om,10 à o^',12. 40 Quant aux appareils compresseurs eux-mêmes, le plus convenable, pour les briquettes fortes et une fabrication importante, me parait être la machine Revollier ; tandis que pour les petites briquettes et une fabrication restreinte, on TouE vr, 1864.
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