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MINES DE LA GRANDE-BRETAGNE. - ACCIDENTS.
MINES DE LA GRANDE-BRETAGNE. - ACCIDENTS.
plorion épouvantable se produisait. C'est à sa construction même que les hommes les plus compétents entendus clans l'enquête du coroner attribuent cette explosion. Le siége de
cueillies et ramenées au jour. On commença, en marchant pas à paS, à relever successivement les divers barrages qui séparaient le grand plan incliné et le retour d'air parallèle,
l'incendie était devenu, par le fait de l'établissement du
afin de rétablir le courant d'air; mais à une heure de
barrage, comme une sorte de grande cornue, dont les produits distillés, se mêlant à l'air atmosphérique qu'ils rencontraient sur le reste du parcours, formèrent des mélanges détonants qui s'enflammèrent au contact de la première lampe ouverte sur laquelle ils arrivèrent. La construction du barrage, pour être faite sans danger, aurait dû être précédée: i° De la sortie de tous les ouvriers non occupés au bar-
l'après-midi, une seconde explosion se produisit et força les hommes de remonter. Elle fut attribuée au rétablissement
rage même ;
De l'extinction du foyer d'aérage et de l'enlèvement de toutes les lampes ouvertes, de manière que les gaz développés sur le lieu de l'incendie ne pussent rencontrer,
après s'être mêlés à l'air, aucune circonstance propre à déterminer leur inflammation.
Le verdict du jury, présidé par le coroner, a été le
Sui-
vant: Nous trouvons que les nommés ont péri par une explosion de gaz le 8 décembre 1862. Pour le fait de leur mort immédiate, nous n'attachons le blâme à aucun individu en particulier. Mais nous devons en même temps exprimer l'opinion unanime que l'explosion est due au travail imprudent et périlleux des deux avancements sur la pente. L'emploi de la poudre sur ce point était hautement déraisonnable et dangereux, et nous sommes certains qu'il n'aurait dû être
ni permis par le direeteur du fond, ni pratiqué par les « ouvriers. » Aussitôt après l'explosion, et avec cet élan et ce courage qui distinguent toujours les mineurs dans ces circonstances,
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partiel du courant, par suite duquel un mélange détonant aura pu être porté sur quelque point où la première explosion avait développé un commencement d'incendie. A deux heures et demie, M. Ralph Rawling Maddison, directeur des charbonnages voisins de Worsborough Park et de Stainborough, réunit huit hommes intrépides et descendit de nouveau avec eux. Il put, avec ses lampes de sûreté, s'avancer jusqu'à la sixième galerie d'allongement, soit jusqu'à une centaine de mètres du puits. Là toute ventilation
cessait et une épaisse fumée, venant des travaux du fond et présentant une odeur caractéristique de goudron et de gaz d'éclairage, empêchait d'aller plus loin. M. Maddison et tous ses compagnons, après un examen attentif, acquirent la conviction parfaite qu'ils étaient les seuls hommes en vie dans la mine. Persuadé qu'en cherchant encore à rétablir le courant d'air on s'exposait, sans avoir aucun espoir de sauver personne, aux chances d'une troisième explosion, M. Maddison remonta avec ses compagnons. Dans plusieurs conférences tenues le même jour et le len-
demain, les ingénieurs du voisinage arrivèrent unanimement à la conclusion qu'en l'état la meilleure manière de procéder était de noyer la mine Cette mesure fut immédiatement mise à exécution, en détournant, au moyen d'une tranchée, les eaux du ruisseau voisin ; toutefois, sur les réclamations très-vives des familles des victimes, on se borna à noyer la partie inférieure
des hommes descendirent dans le puits pour procéder au
des travaux dans laquelle le feu avait pris d'abord. En
sauvetage. Plusieurs des victimes furent successivement re-
même temps, on avait soin de fermer les deux puits d'en-