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MINES DE LA GRANDE-BRETAGNE.
ACCIDENTS.
40 mètres le long d'une grande taille ; dégagement rapide d'une masse de gaz qui, délayée dans un courant d'air débitant environ 1m, 17 par seconde, forma un mélange détonant, alla s'enflammer sur le foyer d'aérage, y tua le chauffeur et produisit d'assez grands dégâts matériels. Soulèvement analogue donnant lieu encore à un dégagement d'une masse de gaz qui s'enflamme à une lampe ouverte et met le feu au charbon ; incendie fort difficile à éteindre. Inflammation du grisou par le choc de la pointe d'un pic contre un rognon de pyrite dure et compacte. Indication du même phénomène d'inflammation produit par le choc des masses en fer dur, contre les pièces de
EXPLOSION D'UNE LOCOMOTIVE SUR LE GREAT WESTERN.
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NOTE SUR L'EXPLOSION D'UNE LOCOMOTIVE DU Great Western.
Le 2 o novembre 1865, une locomotive (Persée) a fait explosion sur le Great Western; trois personnes ont péri; nous
relevons dans l'enquête ouverte sur ce funeste événement quelques détails instructifs. C. COUCHE.
fonte employées comme piquets dans certaines mines du Yorkshire.
Ces divers exemples montrent l'extrême variété des cir-
constances dans lesquelles le grisou peut se manifester d'une manière dangereuse, même dans des mines d'ailleurs bien ventilées. Aussi, les inspecteurs anglais s'élèvent-ils , et avec raison, contre le système, encore presque général chez eux, qui consiste à employer comme moyen normal d'éclairage la lampe à feu nu, même dans les mines à grisou, et à réserver les lampes de sûreté exclusivement pour les points sur lesquels le danger est actuel et immédiat.
Un des témoins assignés, M. Young, chef de la chaudronnerie aux ateliers de Swindon, fait connaltre que la chaudière a été examinée scrupuleusement à l'intérieur en i855, époque à laquelle les tubes ont été changés. Depuis cette époque, une ou deux réparations ont été faites à la chaudière; mais il n'y avait aucun motif de
soupçonner la corrosion qui s'était produite dans la tôle vers le milieu du corps cylindrique, et qui paraît avoir déterminé l'explosion. Lorsqu'une partie d'une chaudière semble suspecte, on perce de petits trous dans la tôle pour mesurer son épaisseur ; mais en dehors de ce cas très-rare, les chaudières ne sont examinées intérieurement que quand on remplace les tubes. Depuis la visite faite à cette occasion, la machine Persée a parcouru u81.750 kilomètres. Le parcours d'une garniture de tubes varie de 16 .000 à 52o.000 kilog.
M D. Gooch, ingénieur en chef du matériel, déclare que la ma-
chine Persée était en service depuis douze ans, et que, sur les 50o machines du réseau, 200 au moins sont beaucoup plus anciennes; quelques unes roulent depuis vingt-quatre et vingt-cinq ans, sans que leurs chaudières aient été changées. En réponse à une observation du capitaine Tyler, inspwteur des chemins de fer, M. Gooch déclare qu'il n'approuve pas l'épreuve des chaudières par la pompe de pression. Les ingénieurs du London and North Western, du Great Northetn, du South Western, sont, comme lui, opposés à ce moyen, qui leur semble dangereux. M. Tyler réplique que l'essai est en "sage sur d'autres lignes,