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- DU TYROL MÉRIDIONAL.
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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
de nomFreiberg passèrent à Canzacoli et y recueillirent l'analyse; mais breux échantillons pour les soumettre à publié
M. de Cotta a seuleleur travail n'est pas encore Neues Jahrment insisté, dans une petite notice insérée au de monzonite dans buch de i863, sur l'existence des filons M. de Richthole calcaire, qui avait été mise en doute par croquis fen ; et, à l'appui de ses affirmations, il a donné un reproduiemplacement, et que nous faisant connaître leur rons plus loin. les Grâce à ces indications, il m'a été facile de trouver la Marfilons en question, aussi bien à Canzacoli que sur de Prej'ai consacré aux environs gola, et le temps que de contact dazzo m'a permis d'observer les phénomènes suite d'échantilavec quelques détails, et de recueillir une la série des lons à l'aide desquels on peut reconstituer toute qui actions métamorphiques. On verra, par la description série est fort complexe, et que son va suivre, que cette histoire, si elle pouvait être traitée à fond au double point de vue de la géologie et de la chimie, constituerait certainement l'un des chapitres les plus importants et les plus complets de la théorie du métamorphisme de contact. Le massif du Monzoni présente des phénomènes de contact analogues à ceux de Canzacoli ; mais l'observation y est
très-difficile, et il faut, la plupart du temps, conclure d'après les blocs amoncelés dans les ravins. Aussi n'en serat-il question qu'incidemment et pour mémoire. Description du contact de Canzacoli.Le croquis (fig. 9), emprunté à la note de M. de Cotta , représente assez fidèlement l'allure de la ligne de contact : elle commence propar faire avec l'horizon un angle d'environ 600, et se roche toute cette longueur; la longe ainsi jusqu'en e sur éruptive repose sur le calcaire devenu cristallin, et ce dernier, par suite de sa moindre altérabilité, forme jusqu'à la carrière a une côte saillante, dépassant de ià 2 mètres la surface du massif de monzonite. A partir de e, la ligne
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brusquement une direction inverse ; c'est le calcaire qui repose sur la monzonite, et le contact se perd bientôt sous les sapins, où il cesse d'être visible. nais, jusqu'en a, grâce à la roideur et à l'aridité des escarpements, le phénomène se dessine avec une netteté admirable, à laquelle contribue encore la couleur blanche éclatante du calcaire, qui tranche sur le gris noirâtre de la monzonite.
Mais ce n'est pas tout : en plusieurs points, la roche éruptive pénètre en filons dans le calcaire. L'existence de ces filons, signalée par M. de Cotta, a été niée à tort par M. de Richthofen ; il en existe deux en b, sur la première colline située au pied de l'escarpement de Canzacoli , et quelques autres, moins nets, à la hauteur de la carrière. Sur la Margola, la ligne de contact ne se dessine pas avec la même netteté, parce que, la pente étant beaucoup moins roide, le sol est couvert de broussailles et d'arbustes; néanmoins on peut assez bien suivre ses contours, et, là aussi, on remarque des filons de monzonite traversant le calcaire blanc grenu dans les deux carrières ouvertes sur le flanc occidental de la montagne. Il est hors de doute que le massif de Canzacoli et celui de la nargola n'en faisaient qu'un seul avant l'érosion qui a donné naissance à la vallée de l'Avisio, et à laquelle la géologie doit la mise en évidence ,des curieuses actions de contact, que nous allons décrire. Ajoutons enfin, pour achever de donner une idée générale du phénomène, que les couches sédimentaires ont conservé une horizontalité parfaite, même au voisinage immédiat de la roche éruptive, et qu'on n'observe, au contact, ni brèches ni conglomérats d'aucune sorte : cette circonstance est fort importante à noter.. Cela posé, nous avons à étudier, pour suivre un ordre méthodique : 10 la roche encaissante normale, 2^ la roche encaissante métamorphique, 3° la roche éruptive normale, 4° la roche éruptive métamorphique. Mais ici se présente tout d'abord une difficulté : où finit la roche encaissante ?