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BOCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
41.;a
A Roche avec hattyne (Nosean), quartz et grenat, mélanite, du Perlkopf. Elle est compacte et cependant un peu poreuse; on y observe surtout de Phattyne el de Vorthose vitreux; niais elle contient en outre un pou d'hornblende et de gTenat mélanite, ainsi qu'une très-petite proportion d'augite et de pliène. d = 2,64o. B Lave du liannebacher Ley, dans laquelle on distingue un feldspath blanc, ainsi que de Paugite vert clair et du fer oxydulé. cl= ;879. Proportions séparées par l'acide. 50,00 50,00
61,75
29,20 70,80
41,59 46,30
SiOv SOB CI
Al203 FOCC CaO MgO KO Na0 HO Somme
36.15 2,27 0,74 28,05 7.72 4,20 0,42 7,27 11,82 3,59 8,80 11,50 8,60 2,40 6,50 I20 »
101,23
6,52 4,35 0,40 »
100,82 103,5
18,82 16,32 6,80 1,07 5,35 4,30 14,20 2,i,s0 10,90 0,50
99,95
D'après M. G. vomRath, la partie de la roche (A), qui est attaquée par l'acide, est de l'hailyne, tandis que le résidu est de l'orthose, de l'horn blende, de Faugite et du grenat mélanite; c'est une sorte d'hanynophyre (Revue de Géologie ; I, 5.). Pour la lave (B) la partie attaquée ne se laisserait pas représenter par une composition minéralogique simple, toutefois le résidu pour-
rait être rapporté à l'augite. Amphigénite. - La lave rejetée dans la dernière éruption du Vésuvea été étudiée par M. G. Rose (1 ). C'est une amphigénite gris
noirâtre avec petits cristaux d'augite vert noirâtre. L'amphigène est en cristaux blancs arrondis, microscopiques; on les reconnaît très-bien à la loupe, surtout en examinant une plaque mince et polie de la lave; car ils deviennent alors transparents et il est facile d'apprécier combien ils sont nombreux. M. G. Ptose n'a pas observé de péridot; mais il a trouvé une proportion plus grande qu'a l'ordinaire de mica ferro magnésien, ayant une couleur brun tombac et se montrant seulement dans les cellules. MÉTÉORITES.
Mésosidérite. - Los météorites continuent à attirer d'une manière spéciale l'attention des minéralogistes, et les bornes de cette Revue ne nous permettent pas d'analyser tous les travaux qui les concernent; cependant nous signalerons particulièrement celle qui a été trouvée par M. Dom ey k o dans la Sierra de Chaco, sur la
côte d'Atacama. M. G. Ito se (1.), qui s'est occupé de son examen,
observe qu'elle est grenue, sans éclat, de couleur noir verdâtre. Quelques grains plus gros de péridot jaune rougeâtre se laissent facilement reconnaître, ainsi que de l'augite vert noirâtre. Le fer métallique est, comme d'habitude, allié au nickel, et se trouve intimement disséminé dans l'échantillon. De prime abord, on no l'apresque pas; mais lorsqu'on fait polir un fragment de cette perçoit presque météorite, on reconnaît de suite combien il est abondant. La pyrite magnétique qui est en parcelles encore plus fines se laisse aussi distinguer facilement, grâce à sa couleur brun tombac. De même
que le fer, elle se montre jusque dans l'intérieur des cristaux.
Comme on l'a constaté déjà dans d'autres météorites, le péridot ne fond pas au chalumeau et n'est pas riche en fer; quant à l'augite,. il fond difficilement et seulement lorsqu'il est réduit en esquilles minces.
La météorite de la Sierra de Chaco ressemble beaucoup, dit
M. G. Rose à celle de Elainholz, qui a été décrite par M. Reich enbach (2) Toutes deux se distinguent notablement des autres mé-
téorites. Elles offrent d'abord cette particularité remarquable qu'elles contiennent de l'augite, qui n'est pas accompagné d'anorthite comme dans la météorite de Juvenas, mais qui est au contraire associé avec le fer renfermant du nickel, avec le péridot et avec la pyrite magnétique. En outre, le fer nickelé et la pyrite magnétique d'une part, le péridot et l'augite d'autre part, s'y trouvent en proportion à peu près égale.
D après ces motifs, M. G. Rose pense qu'il convient de désigner ces météorites par un nom spécial; il propose donc celui de ?nésosidérite ((1E505, moitié; mpoç, fer) qui rappelle une de leurs pro-
priétés facile à reconnaître et qui indique une proportion égale pour les silicates et pour les parties métalliques. Classification des météorites. - L'étude des nombreuses météorites que possède le musée de l'Université de Berlin a conduit M. G. Rose (3) à s'occuper récemment de leur classification. De même que pour les autres roches, M. G. R ose propose une classification basée sur leurs caractères minéralogiques. Deux grandes divisions sont d'abord établies; elles comprennent, l'une, les météorites métalliques, l'autre, les météorites pierreuses. (I) Monasisberichl der Konigl Akademie der Wtssenschaflen xi, Berlin, 15 janvier 1803.
(t) Zeilschriff der deettàchen geologischen Gesellschafl ; XIV, 537.
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Wiih ter Poggendorff Annalen, 1851; C, 342. Zeitschri fi der detaschen geologischen Gesellschafi, 1862; XVI, 539.