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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR
une section de
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millimètres sur 8 millimètres, il a rompu sous
une charge de 9.300 kilogrammes, soit 23",25 par millimètre quarré.
Le second échantillon (tôle de la première virole) avait /18,5 sur 7"5; il a rompu sous une charge de ii.000 kilogrammes, soit 30 kilogrammes par millimètre quarré. La tôle de la quatrième virole ayant été prise dans une partie où la déformation avait été très-grande, était peut-être altérée dans sa texture: somme toute, ces tôles étaient d'une qualité assez médiocre. Épaisseur de la tôle. Au point où le tube intérieur est rivé sur la cornière d'avant, son diamètre est de
- son épaisseur
légale serait donc de 9"'0,9; en effet, l'épaisseur légale d'un tube de même diamètre pressé à l'intérieur, serait de 6",6; celle d'un tube pressé à l'extérieur, aux termes de l'instruction ministérielle du 7 décembre 18148, doit être plus forte de moitié. D'après M. Fontaine, les tôles auraient été commandées pour 9 millimètres. Nous
avons lieu d'en douter, n'ayant pu obtenir communication des commandes; nulle part, nous n'avons trouvé l'épaisseur supérieure
à 8 millimètres; à la première virole elle n'est que de 7",5, elle se réduit même sur certains points où la tôle aura sans doute été rongée par suite de fuites à 6 millimètres. Rivure des tôles. Les tôles sont rivées entre elles, et aux cornières par des rivets de 0'1,02, espacés de o,05 d'axe en axe; cette rivure est simple, tant sur les joints transversaux que sur les joints longitudinaux : on voit, d'après cela, que la résistance du métal suivant la rivure est seulement les trois cinquièmes de ce qu'elle est
en pleine tôle, et qu'en outre la rupture doit avoir lieu plutôt par cisaillement de la tôle que par cisaillement des rivets. Elle s'est, en effet, ainsi que nous l'avons déjà dit, produite de cette manière. Cause de l'explosion. En résumé, nous pensons que l'écrasement du tube s'est produit dans des circonstances normales de pression et d'alimentation : qu'il est simplement dû à un défaut de résistance provenant de la construction première et aggravé par l'usage. Les générateurs, au bout d'un certain temps de service sont sou-
vent fort affaiblis. Nous pourrions en citer cinquante, auxquels, par suite d'avaries locales, on a remis des pièces en pleine tôle; le bouilleur de la chaudière voisine de celle qui a fait explosion chez M. Duriez était dans ce cas; l'affaiblissement va même quelquefois si loin, que la tôle est réduite à une épaisseur d'un millimètre et peut se crever d'un coup de pointeau; on peut voir chez MM. Malo-Belleville, à Dunkerque, une vieille chaudière dont les
A COPPENANSEORT (NORD).
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parois ont été complétement rongées. Dans ce cas, il se déclare simplement des fuites sans explosion, lorsqu'il s'agit de générateurs, dont les parois résistent à une pression intérieure : si des tubes pressés à l'extérieur se trouvent affectés de lésions semblables, leur écrasement est imminent. C'est pour Épreuve annuelle des générateurs à tube intérieur.
parer à ce danger, que la circulaire ministérielle, en date du
des générateurs à 17 décembre '848, a prescrit l'épreuve annuelle tube intérieur. Mais pour que MM. Duriez et Droulers pussent encourir une responsabilité pour n'avoir pas fait procéder à cette épreuve annuelle, il faudrait que l'obligation en eût été spécifiée dans l'arrêté d'autorisation, et c'est ce qui n'a pas eu lieu. Ajoutons, d'ailleurs, qu'aucun fabricant n'a jamais fait procéder à cette épreuve : peut-être serait il à désirer qu'elle eût lieu d'office à certaines époques ; elle nous paraîtrait avoir, dans ce cas, un caractère d'utilité beaucoup plus grand, que lorsqu'elle s'applique à des générateurs neufs dont toutes les parois résistent à des pressions intérieures. Influence des conditions d'emplacement du générateur sur les Il nous reste maintenant à examiner résultats de l'explosion. l'influence que les conditions d'emplaceinent du générateur ont exercée sur les conséquences de l'explosion. Les fig.
ilt
et i5 représentent deux coupes à angle droit de ce
local : on voit qu'il était entouré de trois côtés par les murs de l'atelier du noir, de l'atelier de fermentation et de la distillerie : contigu au premier, il était séparé du second par un espace vide de o",5o, et du troisième par un espace vide de mètre. En outre, sur la tête des bouilleurs, régnait un mur de 1.,55 de hauteur : la suppression de
ce mur avait été stipulée dans Parrèté de permission, dont nous transcrirons ici les clauses relatives à l'emplacement des générateurs.
Les chaudières seront placées dans le local désigné au « plan fourni par les demandeurs, dont une copie sera annexée à « la minute du présent arrêté. « Le mur qui surmonte la tête des bouilleurs devra être supprimé, « et le devant du massif des fourneaux entièrement dégagé. « Le dessus des chaudières devra être constamment tenu libre, « de facile accès et suffisamment éclairé. Le local ne devra être (i Art.
/4.
« couvert que d'une toiture légère et indépendante, et être es« pacé des ateliers voisins par des murs pleins de o,60 d'épais« seur.
L'existence de tous ces murs circonscrivant le local des chau-